Notalab : cinq jours à Opio pour la formation des notaires

En une semaine, près de deux mille officiers ministériels et personnels des études se sont succédé en plusieurs vagues au Club Med d’Opio pour assister aux ateliers proposés.
"Ce rendez-vous remplace l’Université nationale Unot dont la formule s’essoufflait, concurrencée par des formations d’organismes, par des chambres départementales, etc. Notalab a donc pris la relève en fédérant les partenaires" commente Christophe Monnier. Pari réussi, avec la bénédiction du Conseil Supérieur du Notariat, pour ces formations "labéllisantes". Les Notaires doivent en effet valider 30 heures de formation par an, ou 60 tous les deux ans. Ce qui paraît nécessaire à la profession, au regard du bouleversement réglementaire et législatif auquel la société est confrontée, enparticulier avec la loi de modernisation de l’économie et la réforme judiciaire.
Toutes les formes du Droit ont été abordées à Opio, par groupe de travail d’une demi-journée ou d’une journée selon, dans les domaines qui évoluent comme la famille, la fiscalité et l’immobilier.

Retour à Opio ?

Les participants ont pu découvrir un office virtuel, préfiguration de ce que sera très vite une étude à l’heure de la dématérialisation et du 2.0. "Le but étant d’arriver à zéro papier" commente Christophe Monnier. "On s’en approche, par exemple avec la signature électronique déjà utilisée". Les participants ont apprécié ce séjour studieux sur la Côte d’Azur. Il est encore trop tôt pour dire si "Notalab" reviendra l’année prochaine à Opio, ou si la manifestation choisira d’autres cieux. Les villes dont les capacités hôtelières sont capables de recevoir un tel événement ne sont pas si nombreuses. Mais beaucoup comme Nice, Cannes et... Opio se trouvent dans les Alpes-Maritimes...