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A Cavalaire-sur-Mer, les travaux se poursuivent au Port Héreclea

Après une parenthèse d’un an et demi rythmée par la pandémie, Cavalaire regarde plus que jamais vers l’avenir.

Selon le maire, trois grands projets-phare de la ville entrent dans une phase importante de leur avancement dont le port : « Malgré des retards accumulés, nous avons pu avancer sur notre projet du port. En 2021, nous avons réalisé de nombreux travaux, dédiés à l’agrandissement et à la modernisation du plan de mouillage, au changement des pannes mais aussi des bornes d’eau et d’électricité. La rénovation des sanitaires du bassin Est a été effectuée en attendant la construction de la future Capitainerie. Les travaux de confortement de la falaise, pour permettre l’installation future des locaux techniques, ont déjà démarré et s’achèveront avant le début de saison ».

« L’étape suivante sera de sélectionner notre maître d’œuvre pour la poursuite du projet Ecobleu et la réalisation des gros travaux du port avec une installation de chantier en fin d’année. Notre objectif est que le nouveau port puisse être livré en 2024 ou début 2025 », ajoute Philippe Leonelli.

Pour l’élu, « une ville ne s’imagine, ne se gère pas par segments, par couches de population ou en pointillés, une ville se pense de façon globale avec une vision plus large, une vision systémique de son territoire en prenant la hauteur indispensable pour réaliser le bon diagnostic et la bonne feuille de route » !

SEPT SEMAINES DE CHANTIER

L’entreprise TRASOMAR/MARE NOSTRUM, est en charge du découpage, de l’extraction et de l’évacuation des déblais par la mer à l’aide d’une barge de chargement, équipée d’une grue. Elle effectuera 5 à 6 rotations pendant la durée des travaux vers la décharge spécialisée de La Seyne-sur-Mer pour que les gravats et blocs de bétons soient évacués, traités et revalorisés.

Sept semaines de chantier sont programmées pour laisser place à un marché de travaux, dédié à la livraison et à l’installation d’une nouvelle panne flottante, la panne 14. Ce nouveau ponton sera maintenu par des corps-morts.

Une étude a révélé une corrosion avancée des palplanches (structure métallique constituant le cœur du quai) ainsi qu’une hauteur de quai trop basse par rapport aux risques de submersion marine futurs, d’où son nécessaire remplacement.

« Ce quai en béton, âgé de plus de 30 ans, présentait de nombreuses fuites d’eau. Les réparations sommaires réalisées depuis deux ans ne suffisaient plus. Le nouveau ponton flottant, de 2m moins large et plus long d’1,5m, accueillera des navires de dimensions supérieures sur le côté Ouest ainsi que de nouvelles bornes d’eau et d’électricité. Enfin, à la place des bollards, les futurs taquets d’amarrages sur rail donneront plus de flexibilité dans le calepinage des largeurs de places », détaille le premier magistrat.

La fin des travaux est attendue pour le début du mois d’avril.

Photo DR.

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