Région Sud : 67,5 millions

Région Sud : 67,5 millions d’euros investis par l’agence de l’eau en 2019

En 2019, l’agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse a soutenu 654 projets portés par les collectivités, entreprises, agriculteurs et associations pour améliorer la qualité des eaux et des milieux aquatiques, en Provence ?Alpes ?Côte d’Azur. Elle leur a accordé 67,5* millions d’euros d’aides financières dont la moitié a soutenu directement les actions des territoires qui contribuent à s’adapter au changement climatique, un enjeu majeur du programme « Sauvons l’eau » 2019 ?2024 de l’agence de l’eau.

Les chiffres clés en 2019

- 32 % des aides (21,5 M€) bénéficient aux milieux aquatiques, notamment pour améliorer la continuité (11,5 M€) et la morphologie des cours d’eau (4,4 M€), restaurer les fonctions écologiques de la mer (2,1 M€) et animer les actions (2,4 M€).
- 31 % des aides (21,1 M€) sont attribués aux opérations d’amélioration de l’assainissement et de l’eau potable, portées par les collectivités, avec :
. 13,9 M€ pour la réduction de la pollution domestique, dont 4,1 M€
dédié au traitement des eaux usées et 9,8 M€ à leur collecte,
notamment par temps de pluie (3,8 M€). Les collectivités en zone de
revitalisation rurale reçoivent 4,1 M€ pour les travaux de mise à niveau
de leurs infrastructures d’assainissement.
. 7,2 M€ pour l’eau potable, dont 5,7 M€ pour renouveler les équipements des collectivités en zone de revitalisation rurale.
- 11 % des aides (7,2 M€) visent une meilleure gestion de la ressource en eau, dont 5,9 M€ pour réaliser des économies en réduisant les fuites sur les réseaux d’eau potable (2,1 M€) ou en modernisant les équipements d’irrigation agricole (3,8 M€).
- 10 % (6,9 M€) et 9 % (6,2 M€) des aides vont respectivement à la réduction des pollutions agricoles (accompagnement de la conversion à l’agriculture biologique sur des territoires à enjeux pesticides, notamment) et des pollutions industrielles (lutte contre les rejets de micropolluants et de toxiques).

Focus sur un projet : Dépollution des eaux de carénage au Grand Port Maritime de Marseille

Le Grand Port Maritime de Marseille (GPMM) va collecter et traiter les eaux de carénage des« formes » utilisées pour la réparation des navires. Les formes sont de grands bassins équipés de systèmes d’évacuation et de remplissage, permettant de mettre en cale sèche les bateaux. L’activité de carénage et de réparation des bateaux génère de la pollution toxique. Actuellement, aucun dispositif pérenne de traitement des eaux des formes de carénage n’existe et les eaux souillées sont évacuées dans la baie de Marseille, plus précisément dans la petite rade, qui est en mauvais état chimique.
Dans le cadre du contrat de baie de Marseille, le GPMM engage des travaux pour réduire significativement les volumes de déchets polluants liquides et solides. L’aide de l’agence de l‘eau, programmée dans uncontrat portuaire signé avec le GPMM et l’Etat, s’élève à 7 M€. Elle concerne une première tranche de travaux pour les plus grandes formes de carénage et correspond aux sites les plus polluants.

En une infographie !

*hors aide à la performance épuratoire

Visuel de Une : Vue du Grand port de Marseille (DR)

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