Incendie à Nice : « Des avancées rapides de l’enquête » selon le procureur

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«  Je souhaite aussi saluer la très grande dignité des familles et des proches des victimes qui ont exprimé leur confiance dans la réponse des autorités publiques face à ce drame absolu qui les frappe », a-t-il poursuivi au cours d’une conférence de presse organisée lundi après-midi au palais de justice de Nice. Le procureur de la République, qui était accompagné de Frédéric Pizzini, directeur interdépartemental de la police nationale des Alpes-Maritimes, et d’Éric Antonetti, chef du service interdépartemental de police judiciaire 06, a également remercié toutes les équipes mobilisées depuis l’incendie meurtrier du 18 juillet. «  Cette mobilisation et la qualité du travail accompli ont porté leurs fruits et permis des avancées rapides de l’enquête », a-t-il assuré. Il a ajouté mardi matin que deux personnes placées en garde à vue, l’une dans les Alpes-Maritimes le 18 juillet et l’autre en Seine-Saint-Denis le 21 juillet, « ont été mises en examen des chefs de destruction du bien d’autrui par un moyen dangereux pour les personnes ayant entraîné la mort, destruction en bande organisée du bien d’autrui par un moyen dangereux pour les personnes et ayant entraîné une incapacité supérieure à huit jours, participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un crime et participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un délit puni de 10 ans d’emprisonnement ».

« Très activement recherchés »

Le procureur a expliqué lors de sa conférence de presse de lundi que trois individus sont «  très activement recherchés  » : «  un âgé de 23 ans, domicilié habituellement dans les Alpes-Maritimes, un âgé de 18 ans, domicilié habituellement dans le Val d’Oise, un âgé de 17 ans, domicilié habituellement en Seine-Saint-Denis ». Au sujet du mobile du passage à l’acte, «  la piste de faits intervenant dans le cadre d’un conflit sur fond de trafic de stupéfiants se confirme  », selon le procureur. «  Et il apparaît bien, d’une part, que l’incendie criminel est susceptible de présenter un lien avec le contrôle de points de vente de stupéfiants situés à proximité du lieu de l’incendie. Il apparaît d’autre part également que les victimes des faits ne sont en aucune manière directement ou indirectement concernées par ce conflit de territoire  ». Le procureur de la République de Nice a également tenu à rappeler que « si les attentes en termes d’information dans ce dossier, qui a suscité une très forte et très légitime vague d’émotion, sont parfaitement compréhensibles, elles doivent toujours se faire dans le respect du secret de l’enquête qui a pour but principal de préserver l’efficacité de celle-ci ».