ENESCO : le "Made in (...)

ENESCO : le "Made in France" est possible, la preuve à Villeneuve-Loubet

Née en 1985, l’entreprise fabrique dans ses ateliers et distribue des milliers de cadeaux et d’objets de collection.

Créée en 1985, Enesco France a pris la suite de "Permis de construire" qui fabriquait et vendait les maisons Gault, des miniatures en céramique pour des collections haut de gamme. Cette entreprise a été rachetée par le groupe américain Enesco qui produit des cadeaux et objets de collection. Le directeur général, Stéphane Puig, 43 ans, vient de recréer un atelier pour fabriquer et distribuer des objets "Made in France".

Stéphane Puig, votre histoire avec Enesco ?

Après avoir obtenu une maîtrise de sciences-éco et un diplôme à l’EDHEC de Nice, j’ai été embauché chez Enesco France il y a dix-sept ans comme chef de produit sous licence. J’ai beaucoup aimé ce travail, les licences changeaient sans cesse pour être au goût du jour. J’ai évolué rapidement. J’ai pris la responsabilité d’autres départements et j’ai été nommé responsable du marketing et, en 2007, directeur général.

Quelle est l’activité de l’entreprise ?

La vente et la fabrication de produits, cadeaux et souvenirs. Contrairement à ce que la plupart des gens pensent, nous ne faisons pas de cadeaux d’entreprise. Notre activité est donc divisée en quatre départements : celui des objets "souvenir" (Paris, Provence ou autres), celui de la déco contemporaine ou intemporelle, celui des produits du groupe "gifts and collectables" et enfin les objets pour enfants comme les figurines et peluches.

Présentez-nous Enesco

Le bâtiment d’Enesco France comprend 5 500 m2 d’entrepôts et 1 200 m2 de bureaux à Villeneuve-Loubet. Nous comptons quarante salariés. Trente sont au siège, nous avons dix commerciaux et une personne dans un corner aux Galeries Lafayette Hausmann à Paris.

Que fabrique-t-on dans votre atelier ?

Dans l’atelier d’Enesco France, des employées fabriquent des objets Made in France. (photo PB)

Nous avons fermé l’atelier des maisons Gault en 2006 et nous avons rouvert celui de fabrication française en 2016. Nous relançons le Made-in-France. Nous allons y façonner des mugs et des magnets.
Comment se portent les affaires dans votre secteur d’activité ?
Nous avons connu quelques difficultés en 2016 du fait de la perte de vitesse des produits souvenir. Nous avons rattrapé cette baisse par les produits "gifts collectables". Après les événements de 2015 et 2016, nous espérons repartir à la hausse. Cela semble se confirmer, puisque notre chiffre d’affaires devrait passer de 9,5 M€ l’an passé à 10 M€ en 2017.

Combien de produits distribuez-vous ?

Nous avons entre 3 000 et 3 500 références et 2,3 millions de pièces sortent tous les ans de l’entreprise.

Les produits les plus vendus ?

Les magnets pour le département souvenir, les mugs pour la déco, les figurines pour les produits sous licences et les peluches.

Photo de Une : Stéphane PUIG (Photo PB)

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