Après le choc du printemps

Après le choc du printemps, la consommation repart dans les jardineries

Le secteur des jardineries a été durement éprouvé par la crise sanitaire qui a provoqué une chute historique des ventes en mars et avril.

Malgré l’afflux des consommateurs depuis le déconfinement, l’activité est en recul de 7,2 % au 1er semestre.
C’est dans un contexte toujours fragile et marqué par de nombreuses incertitudes, que la Fédération des Métiers de la Jardinerie (FNMJ) dresse le bilan du 1er semestre 2020 du secteur. Durement frappés par la crise sanitaire, les professionnels de la jardinerie ont clôturé ces 6 premiers mois en recul de plus de 7 %, par rapport à la même période l’année précédente.

COUP D’ARRET BRUTAL

L’année avait pourtant bien commencé et les chiffres de janvier (+7,5 %) et février (+3,7 %) étaient prometteurs. Mais l’entrée en vigueur des mesures d’endiguement du virus, à quelques jours du début du printemps, ont porté un coup d’arrêt brutal à cette belle dynamique. Deux semaines de confinement ont réussi à faire plonger le chiffre d’affaires du secteur de plus de 62 % en mars. La chute s’est poursuivie en avril (- 38,8 %), même si l’autorisation accordée aux magasins de vendre des plants
potagers, puis l’ensemble de leurs produits, a permis de limiter quelque peu la casse.
Depuis quelques semaines, l’espoir renaît. L’épisode du confinement n’a fait que renforcer la quête de vert et de nature des Français, qui se sont rendus massivement en magasin dès la levée des restrictions de déplacement. Les ventes se sont affichées en fortes hausses en mai (+27,8 %) et en juin (+34,9 %), permettant aux enseignes de rattraper une partie de leur retard.
Toute la question est maintenant de savoir si le redressement opéré depuis le déconfinement va se poursuivre les 3 prochains mois. Une météo clémente serait salutaire et permettrait au secteur de se rapprocher de son niveau de l’an passé.

Photo DR PRESSE AGENCE

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