« Premier jet », un ouvrage

« Premier jet », un ouvrage de Didier Muller, aux Editions Maïa

Slasher et avide d’expériences nouvelles, Didier Muller alterne et cumule différents postes à Nice. Il profite de ses tournages en tant que comédien pour se frotter à l’écriture et imaginer une drôle d’histoire… Oseriez-vous vous plonger dans les noirceurs de l’âme d’un homme tourmenté par ses démons ?
Il vous faudra patienter encore quelques semaines avant de pouvoir le lire en entier puisque "Premier jet" ne sera publié qu’en janvier 2024. Mais en suivant l’auteur sur ses réseaux sociaux vous pourrez découvrir quelques extraits pour patienter !

Didier Muller nous explique que « L’observation assidue de la vie des autres constitue un vivier incroyable d’histoires et de sources d’inspiration intarissables. Je suis fasciné par la déconnection entre l’apparence et le for intérieur de l’homme : dans un monde qui nous pousse à nous distinguer par notre exemplarité, notre éducation et une bonne dose de « bienveillance », ne vous êtes jamais demandé comment agiriez-vous si vous étiez soudainement libéré de vos inhibitions et de la crainte d’être châtié ?
Ce qui nous amène à la question suivante : un mauvais comportement engendre-t-il une vie misérable ?
Par ailleurs, faut-il se désintéresser du monde pour mieux penser à soi ?
Qu’est-ce que le bonheur ?
L’homme est capable de tout : il suffit de parcourir la rubrique des faits divers pour s’en convaincre.
Le cinéma nous livre régulièrement des films à l’intrigue alambiquée et insoupçonnable.
C’est ainsi qu’il nous arrive parfois d’être happé par le moment où l’histoire va basculer vers…un récit plus étonnant ou complexe qu’on n’aurait pu imaginer.
Ce sont ces moments-là que j’ai voulu reproduire : ces instants improbables au cours desquels une histoire va brusquement s’emballer alors que la messe était dite.
 »

Les Éditions Maïa proposent une stratégie de promotion durable à ses auteurs pour leur permettre de développer leur lectorat à compte d’éditeur.

Un extrait du livre 

« C’est ainsi que vivaient la plupart de mes amis : ils avaient plus ou moins échoué dans leurs cursus et devaient trouver des solutions de secours ; adieu les rêves de plaidoiries et de bourgeoisie.

Nous avions dérâpé sévèrement et ne pouvions nous enfoncer davantage dans la fête, la luxure et la débauche…d’autres avaient su s’arrêter à temps, s’enfermer au bon moment, se concentrer et réussir leurs examens.
J’admire encore le mouvement de balancier de ces équilibristes de haut vol : à une époque où tout n’était que plaisir et tentations, ils avaient su trancher, opérer les bons choix et franchir les obstacles ; quant à nous, il ne nous restait plus qu’à démarrer la vie active dans « le dur ».
De surcroît, l’image de la festive ville de Rouen s’était évaporée : irrésistiblement rattrapés par nos origines, nous étions en quelque sorte aspirés par le fond… cette ville ouvrière, grise et triste, livrée par l’Etat à la mafia.
Il n’y avait que deux choses à faire au Havre : travailler ou admirer la mer…cette mer révoltée, bouillonnante et sombre ; et pourtant, c’était le seul horizon à contempler, la dernière échappatoire, l’issue ultime avant de rejoindre l’Angleterre…une autre terre froide et damnée.
Ici, l’écume se confondait parfaitement à l’amertume des autochtones mélancoliques et las.
Le Havre était aussi le dernier refuge pour les règlements de comptes : combien de centaines de cadavres découpés pouvaient être récupérés dans les eaux obscures du port chaque année…il existait trois formes d’inhumation au Havre City : l’incinération, l’enterrement et la plongée sous-marine. »

Les préventes sont déjà accessibles

Liens vers les réseaux sociaux de l’auteur  
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Visuel de Une : Courtesy et DR de l’auteur (détail)

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