Le label aérobio à l’aéroport du Golfe de Saint-Tropez

L’aéroport du Golfe de Saint-Tropez a reçu le label pour ses engagements et ses actions en faveur de la nature. Il a été remis par François Bouvier, président du Conseil scientifique d’Aéro Biodiversité, rattaché au Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN), en présence de Jean-François Guitard, directeur de la BU Aviation Générale et Développement externe, Aéroports de la Côte d’Azur et de Joseph Azzaz, directeur de l’aéroport du Golfe de Saint-Tropez.

Comité scientifique

Le label, initié par l’association en 2020, a pour objectif d’inscrire les programmes en faveur de la biodiversité sur le long terme des aéroports et des aérodromes. Les candidats, membres de l’association, reçoivent une documentation qui leur permet de réaliser un rapport sur leurs engagements, sur la base de critères définis par le comité scientifique de l’association issu du MNHN.

La décision d’attribution du label, comprenant trois niveaux, est pré-analysée par les équipes d’Aéro Biodiversité avant d’être décidée, de façon indépendante et éthique, par le Conseil scientifique issu du Muséum national d’Histoire naturelle.

Selon le degré d’engagement des aéroports dans l’ensemble de ces secteurs, le niveau 3 étant le plus exigeant. Le label est attribué pour une période de 1 à 3 ans. Le label couvre quatre enjeux de biodiversité : la biodiversité, l’investissement du personnel, la communication et l’ancrage territorial. L’aéroport a obtenu le label de niveau 2.

« Le label est pour moi une façon de sanctionner une approche vertueuse des plateformes pour la défense et l’amélioration de la biodiversité, tout en leur permettant de devenir des acteurs de la diffusion des enjeux de la biodiversité. En fonction de cette implication, ils atteignent donc un des trois niveaux de labels en fonction de leurs engagements. Même si ces labels ne sont pas acquis à vie, ils devront traduire un effort continu  » a précisé François Bouvier.

« C’est une grande fierté de recevoir ce label. Il récompense le travail de toute une équipe, appuyée par celle d’Aéro Biodiversité, pour revoir nos méthodes de valorisation des 60 hectares de l’aérodrome et du terrain de La Ratonnière, les lisières de la ripisylve, les haies, les prairies, les chênes ou encore les pins d’Alep. Par ces actions nous préservons notre territoire et transmettons aux jeunes générations l’importance de prendre soin de la faune et de la flore », s’est félicité Joseph Azzaz, directeur de l’aéroport du Golfe de Saint-Tropez.