Nice accueille la finale nationale du concours de vulgarisation scientifique « Ma thèse en 180 secondes »
- Par Service Rédaction --
- le 30 mai 2024
L’Opéra de Nice sera le lieu d’un grand spectacle d’éloquence scientifique accessible à toutes et tous le 5 juin prochain : le concours « Ma thèse en 180 secondes ». Organisée par le CNRS et France Universités, avec le soutien de l’Université Côte d’Azur, cette édition mettra en lumière de manière originale les travaux de seize doctorantes et doctorants venant de toute la France. L’accès à la finale est gratuit sur inscription. La gagnante ou le gagnant du premier prix du jury représentera ensuite la France lors de la finale internationale en novembre 2024 à Abidjan.
16 doctorantes et doctorants encore en lice
La 11e édition du concours « Ma thèse en 180 secondes » se tiendra le 5 juin prochain à l’Opéra de Nice. Parmi les plus de 600 doctorantes et doctorants qui ont pris part à cette aventure, seize sont encore en lice. Leur défi consistera à captiver l’auditoire en racontant en trois minutes top chrono leur sujet de thèse, de manière accessible et passionnante. Pour y assister, il suffit de s’inscrire sur ce site tout juste ouvert !
Partage, rencontre et convivialité sont les maîtres-mots de « Ma thèse en 180 secondes ». Ce dispositif est avant tout, pour les jeunes scientifiques participant, un outil de formation ludique à la médiation scientifique et à la prise de parole en public. En effet, les scientifiques sont de plus en plus sollicités pour nuancer, vulgariser et transmettre leur expertise. La formation à la médiation scientifique est donc aujourd’hui cruciale pour le partage des connaissances envers tous les publics, dont les plus jeunes. Ce concours est ainsi l’occasion de faire découvrir la recherche aux jeunes générations, toutes disciplines confondues.
Pour Camille Lakhlifi, gagnante du concours national et international de l’édition 2023, cette aventure a été un formidable moyen de donner plus de visibilité à ses travaux : « J’ai été invitée à en parler auprès du grand public lors de présentations, mais aussi auprès de professionnels lors de congrès et de séminaires, c’est un formidable tremplin ! » Elle ajoute : « Nous participons en essayant d’être fier de nous, jamais en cherchant à écraser les autres. La cohésion de groupe est très forte et procure de jolies sensations collectives. » Enfin, la lauréate de l’édition 2023, pour qui le concours a été une rare occasion de partager sa thèse avec ses proches, souligne tout l’enjeu de la formation à la médiation scientifique : « Il est essentiel de savoir expliquer ses recherches avec des termes simples ».
Le jury
– Matthieu Aguilera, doctorant, 2e prix du jury de la finale nationale de « Ma thèse en 180 secondes » 2023
– Isabelle Chataignier, enseignante en rhétorique à l’École de Guerre, conférencière, auteure et ancienne avocate
– Xavier Latour, Vice-Président de la métropole Nice Côte d’Azur délégué à l’Enseignement supérieur, à la Recherche et à la Formation
– Patrick Michel, astrophysicien du CNRS, responsable de l’équipe « Théories et observations en planétologie » au Laboratoire Joseph-Louis Lagrange (CNRS/Observatoire de la Côte d’Azur/Université Côte d’Azur), professeur avec affiliation permanente à l’étranger de l’Université de Tokyo
– Fabrice Rousselot, directeur de la rédaction à The conversation France
– Une lycéenne ou un lycéen de l’académie de Nice complètera le jury
Différentes classes de lycées de l’académie de Nice assisteront à cette finale d’éloquence et décerneront le « Prix des lycées » à leur candidate ou candidat de prédilection. L’occasion d’inciter les plus jeunes à
découvrir les études scientifiques.
L’entrée à la finale est libre mais les inscriptions sont olbigatoires par ici
Pour la première fois, la finale sera diffusée et commentée lors d’un live Twitch. Elle sera également diffusée en live sur la chaîne YouTube et les réseaux sociaux du concours avec le #MT180.
Enfin, le 1er prix du jury aura le privilège de représenter la France lors de la finale francophone internationale le 21 novembre prochain à Abidjan (Côte d’Ivoire).
Les 16 doctorants et doctorantes finalistes de l’édition 2024
– Pierre BABY, Université d’Avignon ; « Réponses physiologiques et comportementales du prédateur généraliste,
Forficula pubescens (Dermaptera : Forficulidae) face à diverses contraintes biotiques et abiotiques dans une perspective de lutte biologique en vergers de pommiers » ; Institut Méditerranéen de Biodiversité et d’Ecologie marine et continentale (Aix-Marseille Université, IRD, CNRS).
– Sarah BAGOT, Université Clermont Auvergne ; « Adaptations métaboliques et nutritionnelles aux variations de poids, au statut hormonal ovarien et au niveau d’activité physique » ; Laboratoire Adaptations Métaboliques à l’Exercice en conditions Physiologiques et Pathologiques (Université Clermont Auvergne), Nutrifizz.
– Mélyne BAUDIN MARIE, Nantes Université ; « Synthèses d’Inhibiteurs Enzymatiques Multivalents de Sialidases pour le traitement des Maladies Inflammatoires Chroniques de l’Intestin (MICI) » ; Laboratoire Chimie Et
Interdisciplinarité, Synthèse, Analyse, Modélisation (Nantes Université, CNRS).
- Anna DIET, Université Clermont Auvergne ; « Développement et mise en œuvre d’une stratégie de recherche de métabolites bioactifs naturels, issus de matrices fromagères, efficaces contre l’arthrose » ; Unité Mixte de Recherche sur le Fromage (Inrae, Université Clermont Auvergne, VetAgroSup), Unité de Nutrition Humaine (Inrae, Université Clermont Auvergne).
- Gaspard FOUGEA, Université Paris-Saclay ; « Modèles formels pour la conscience : de l’expérience subjective aux algorithmes cognitifs » ; Laboratoire Méthodes Formelles (ENS Paris-Saclay, Université Paris-Saclay).
– Noëlla GROSSI, Université Paris-Saclay ; « Identification de mécanismes de compensation impliqués dans la physiopathologie de la myopathie des ceintures de type R2 » ; Institut des cellules Souches pour le Traitement et l’Etude des maladies Monogéniques (Université Paris-Saclay, Inserm).
– Bertrand KACZMAREK, Université de Bourgogne ; « Le mythe de la neutralité carcérale. Éléments pour une culture pénitentiaire » ; Laboratoire Interdisciplinaire de Recherche Sociétés, Sensibilités, Soin (Université de
Bourgogne, CNRS).
– Elie KADOCHE, Télécom Paris ; « Développement d’algorithmes de contrôle basés sur de l’apprentissage par renforcement multi-agents pour l’optimisation de parcs éoliens à grande échelle » ; Laboratoire de Traitement et Communication de l’Information (Télécom Paris, Institut Polytechnique de Paris).
- Thibault LAFFARGUE, Université de Guyane ; « Rôle du microbiome pour expliquer le succès des espèces envahissantes » ; Laboratoire Ecologie, Evolution, Interactions des Systèmes amazoniens (Université de Guyane, Ifremer, CNRS) ; Laboratoire Evolution, Génomes, Comportement, Ecologie (Université Paris-Saclay, IRD, CNRS).
– Wendy LE MOUËLLIC, Université de Toulouse ; « Caractérisation des voies d’acquisition du soufre et de labiosynthèse de cystéine de Mycobacterium tuberculosis pendant l’infection » ; Institut de pharmacologie et biologie structurale (Université de Toulouse, Université Toulouse III Paul Sabatier, CNRS).
– Coralie LE PICARD, La Rochelle Université ; « Détection & Effets des microparticules pneumatiques dans les environnements aquatiques » ; Laboratoire LIttoral ENvironnement et Sociétés (La Rochelle Université, CNRS).
– Emma LELONG, Université de Bretagne Occidentale ; « L’effectivité de la protection de l’écosystème marin par l’octroi d’un statut juridique : l’exemple de la mer Méditerranée » ; Laboratoire Aménagement des usages, des ressources et des espaces marins et littoraux (Université de Bretagne Occidentale, Ifremer).
– Seyta LEY-NGARDIGAL, Université de Bordeaux ; « Mécanismes moléculaires de la toxicité d’une surcharge glycémique sur la peau » ; Laboratoire Maladies rares : génétique et métabolisme (Université de Bordeaux, Inserm).
– Aïcha LOÏAL, Université des Antilles ; « Compréhension de la plasticité comportementale des populations d’Aedes aegypti pour améliorer la surveillance et la lutte antivectorielle » ; Institut pasteur de Guadeloupe.
– Clémentine MARIE, Université Paris Cité ; « Mécanismes d’action de l’Oestradiol dans l’ovaire humain en conditions physiologique et polykystique » ; Laboratoire Biologie Fonctionnelle et Adaptative (Université Paris Cité, CNRS).
– Ludovic VAUTHIER, Université de Lorraine ; « Couplage de la fermentation sombre anaérobie et de la biométhanation pour la production de biométhane » ; Laboratoire Réactions et Génie des Procédés (Université de Lorraine, CNRS).
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