17 avril 2012
Le vendredi 4 mai prochain, l’arrivée à Monaco du Planet Solar, premier bateau à
énergie exclusivement solaire ayant effectué un tour du monde, marquera un tournant
dans l’histoire des nouvelles technologies environnementales. Une initiative soutenue
par un consortium composé de la Direction du Tourisme et des Congrès, la Fondation Prince
Albert II, la Société des Bains de Mer et le Yacht Club de Monaco.
Après une présentation officielle à S.A.S. le Prince Albert II, le catamaran solaire le plus
grand au monde - 31 mètres de long - est parti de Monaco le 27 septembre 2010, pour un
tour du monde d’Est en Ouest sur la route équatoriale. Planet Solar a traversé l’Atlantique
jusqu’à Miami aux Etats-Unis, puis rallié Cancun au Mexique et Carthagène en Colombie avant
d’emprunter le canal de Panama en janvier 2011. Le catamaran solaire a depuis fait étape en
Polynésie française, à Nouméa puis à Brisbane en Australie, et vogué au nord de l’Australie, à
proximité de la Papouasie Nouvelle-Guinée. À son arrivée prévue à Monaco vendredi 4 mai
prochain, Planet Solar aura navigué sur 53.000 km. Il sera arrimé au niveau du Quai Antoine
1er, en face du Yacht Club de Monaco, et restera en Principauté jusqu’au dimanche 6 mai ; un
week-end qui sera ponctué de plusieurs animations et événements.
Ses objectifs : démontrer l’efficacité des nouvelles technologies environnementales
ainsi que le potentiel des énergies renouvelables et photovoltaïques pour faire avancer
la recherche scientifique et sensibiliser le public sur l’importance des énergies renouvelables.
« Ses 536,65 m² de panneaux solaires photovoltaïques lui permettent d’utiliser uniquement
l’énergie solaire pour avancer : eau, lumière, téléphone, tout fonctionne à bord grâce au soleil,
excepté la cuisinière alimentée au gaz », précise son concepteur Raphaël Domjan.
L’équipage, composé de six hommes lors de la traversée de l’Atlantique, a depuis été ramené
à quatre pour démontrer « qu’on n’a pas besoin d’un équipage très nombreux pour faire
fonctionner ces technologies ».
Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la politique environnementale menée par
Monaco depuis de nombreuses années. Après avoir signé puis ratifié le Protocole de
Kyoto en 1998 puis 2006, la Principauté multiplie ses efforts dans ce domaine. Elle s’est
engagée à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 8% sur une période du 2008 à
2012. En septembre 2011, elle a pu enregistrer une baisse de ses émissions de 15%. Les
premières actions mises en place étaient la réduction des émissions dues au chauffage urbain
(environ 31 %), aux déplacements (34%) et à la valorisation énergétique de l’incinération des
déchets ménagers (environ 30%).
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