29 avril 2022
Avec le passage de témoin entre Daniel Sfecci et Marcel Ragni mais aussi la présentation de la nouvelle convention collective nationale, l’AG 2021 de l’UIMM Côte d’Azur a été riche.
Marcel Ragni, élu en janvier à la tête de l’Union des industries et des métiers de la métallurgie (UIMM) Côte d’Azur pour 2022-2025, a remercié son prédécesseur, Daniel Sfecci, président depuis 2016, tous les participants à l’assemblée générale, ainsi que la Banque Populaire Méditerranée, hôte de l’événement, jeudi 28 avril. « Merci d’avoir été aussi nombreux, c’est une belle assemblée. Je tiens encore une fois à remercier Daniel pour son soutien, pour son travail effectué et pour m’avoir mis le pied à l’étrier de ce beau syndicat que je vais porter le plus haut que je pourrai », a déclaré Marcel Ragni qui a également évoqué les nombreux défis à venir : notamment l’emploi, la formation et l’application, à partir du 1er janvier 2024, de la nouvelle convention collective nationale.
Parmi les invités, Jean-Pierre Savarino, président de la CCI Nice Côte d’Azur, a confié que la chambre et l’UIMM allaient « travailler ensemble, de façon très large ». « Il n’y a pas de concurrence », a-t-il affirmé. Philippe Pradal, 1er adjoint au maire de Nice et vice-président de la Métropole Nice Côte d’Azur, a relevé que « le monde politique avait découvert que l’industrie était extrêmement importante sur notre territoire. Avec les confinements, la grave perturbation qui a pesé sur les circuits logistiques a fait découvrir qu’il y avait un tas de choses dont on avait besoin ici ».
Philippe Pradal a ensuite assuré que l’industrie était aujourd’hui « un axe de développement de notre territoire » et que la Côte d’Azur avait un grand besoin d’ingénieurs. De son côté, Christian Brethon, vice-président de l’UIMM, a mentionné les difficultés rencontrées par les entreprises en raison de la pénurie de matières premières et du coût de l’énergie, situation aggravée par la guerre en Ukraine. Il a aussi évoqué des « facteurs d’espoir », notamment grâce à la place occupée par l’industrie dans la campagne présidentielle. « La nécessité d’avoir une industrie forte est désormais un enjeu reconnu. Il nous faudra poursuivre nos efforts pour exploiter cette dynamique », a-t-il déclaré. Juste après, Hubert Mongon, délégué général de l’UIMM, a évoqué « la philosophie générale » de la nouvelle convention collective nationale de la métallurgie, autour de la compétitivité et du dialogue social. Il a expliqué que cinq ans de travaux et de négociations avec les organisations syndicales avaient été nécessaires pour bâtir ce document de référence. Un énorme travail de simplification a été réalisé, permettant ainsi de passer des 7 000 pages de textes pour l’ensemble des 76 conventions territoriales aux 230 pages de la nouvelle convention. Cette dernière a été signée le 7 février 2022 par l’UIMM et par trois organisations syndicales représentatives de la branche : la CFDT, la CFE-CGC et FO.