FNAIM : Chiffres 4ème trimestre et Bilan 2012


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25 janvier 2013

Mardi dernier, Frederic Pelou, Président de la FNAIM Côte d’Azur, tenait une conférence concernant le bilan 2012 du marché de l’immobilier de la Côte d’Azur et les perspectives pour 2013.

L’idée principale qui en ressort, est une activité en baisse constante depuis le 2ème trimestre 2012 et une forte résistance à la baisse des prix.

Une activité en baisse

Ce qui pourrait paraître comme une raison majeure de cette baisse, serait le « décrochage » d’une partie de plus en plus importante de la clientèle des actifs, essentiellement concentrée sur l’agglomération niçoise. En effet, aujourd’hui les gens émettent plus d’inquiétude à s’engager dans un projet étant donné l’insécurité de l’emploi. Et l’autre raison de ce décrochage serait en rapport avec l’érosion de l’apport personnel nécessaire au financement.

Durant le premier semestre 2013, la situation devrait rester telle quelle, puisque la conjoncture économique morose persiste et que le retour de la confiance des clients n’est pas encore au rendez-vous.

Du côté des agents immobiliers, les mesures ont été prises pour « passer le cap » de l’année 2013, qui sera déterminante pour un grand nombre : réduction des effectifs, contraction des dépenses et réorientations des budgets publicitaires.

Année 2012 par rapport à 2011
Variation du prix des biens vendus -> + 3 %
Variation du nombre de biens vendus -> - 25 %

De fortes résistances à la baisse des prix

Avec une variation que l’on prévoit entre 0 et - 2% pour 2013, le niveau des prix en revente ne devrait pas constituer une variable d’ajustement déterminante pour resolvabiliser les acheteurs, même si les vendeurs se déclarent d’avantage disposés à la négociation.

Les prix devraient donc rester décorrelés de la forte baisse d’activité, tant l’offre est rare par rapport au volume de la demande. Une hypothétique chute de ces prix, si elle devait avoir lieu, ne se ferait donc que très progressivement et extrêmement lentement. Pendant ce temps, qui serait long, peu de recettes fiscales au rendez-vous, tant pour l’Etat en matière de taxe sur les plus-values que pour les Collectivités locales, en matière de droits de mutation.


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