22 mars 2024
67 hectares de friches et de sols artificialisés seront être renaturalisés
Christian Estrosi a annoncé le 14 mars, à l’occasion du MIPIM de Cannes, que Nice Côte d’Azur serait la première métropole de France à se doter d’une stratégie pour la renaturation des terres et pour la reconquête de la biodiversité à l’échelle d’une OIN (opération d’intérêt national) de 10 000 hectares, avec un objectif clair : « zéro perte nette de biodiversité ».
Pour ce faire, il a annoncé la création d’une filiale pilotée par la métropole et par l’EPA Nice Ecovallée sera créée pour mobiliser des financements publics et privés (un travail est en cours pour trouver la structure juridique adaptée) et la création d’un observatoire métropolitain afin d’assurer le pilotage des actions et d’évaluer l’impact des projets.
Le président de la métropole et maire de Nice, entouré de nombreux élus, a souligné que « 67 hectares de friches et de sols artificialisés (allaient) être ‘renaturalisés’, c’est-à-dire supprimés au profit de la nature d’ici 2030 dans la basse vallée du Var », ce qui permettra, selon lui, de « dépasser l’objectif fixé par la loi Zéro Artificialisation Nette (ZAN) avec dans le détail : + 13 hectares au Grand Arénas, + 2 hectares à Nice Méridia, + 20 hectares dans le parc Méridia, + 21 hectares dans la zone agricole des Arboras et + 11 hectares dans la zone agricole de Saint-Isidore.
Christian Estrosi a ajouté qu’une « première livraison de 5,5 hectares dans le cadre du grand parc paysager de la plaine du Var et la plantation de 140 000 arbres », aurait lieu « d’ici fin 2025 ». Une convention de maîtrise d’ouvrage a été signée entre la métropole, la ville de Nice et l’EPA.
Sébastien Guiné