Le barreau de Nice adhère à la Charte internationale des droits du jeune avocat


Droit


28 juin 2024

La signature de la Charte par le Barreau de Nice s’est déroulée ce jeudi 27 juin à Nice.

La CIDJA a été signée mercredi dans la salle du conseil de l’ordre de la maison de l’avocat de Nice par le bâtonnier Emmanuel Brancaleoni, la vice-bâtonnière Valérie Serra et le président de la Fédération nationale des unions de jeunes avocats (FNUJA), Niels Bernardini, du barreau de Paris, présent à Nice pour dispenser une formation sur les marchés publics.

Étaient également présents pour cette signature Romain Vallier, président de l’UJA de Nice, Julien Prandi, ancien vice-président de l’UJA de Nice, Marie-Pierre Lazard, membre d’honneur de la FNUJA, et Manon Beaury, représentante jeune barreau.
Me Brancaleoni s’est dit « très fier » de cette signature et a remercié chaleureusement la FNUJA et l’UJA de Nice ainsi que «  celles et ceux qui ont œuvré en faveur de cette nouvelle adhésion  », dont Magali Gilly, ancienne présidente de l’UJA de Nice et qui a été retenue par une audience. Il s’agit «  d’une initiative de la FNUJA, lancée en 2021 », présentée fin mai 2022 et dont l’objectif est « de promouvoir les droits et les valeurs du jeune avocat à l’international », a expliqué Niels Bernardini après la signature. «  L’objectif durant les premières années de cette Charte est de la faire signer par le maximum de barreaux, d’institutions et d’associations de la profession et d’ensuite pouvoir la porter à l’échelle internationale et en faire une valeur contraignante et juridique  », a ajouté le président de la FNUJA.

Niels Bernardini, Marie-Pierre Lazard, Valérie Serra, Emmanuel Brancaleoni, Manon Beaury, Manon Beaury Romain Vallier et Julien Prandi. ©S.Guiné

Davantage exposé

La charte contient un préambule, un article préliminaire et 22 articles, répartis en sept titres : de l’entraide et de la solidarité ; de la formation ; de l’exercice de la profession d’avocat ; des réalisations communes ; de la défense ; de la réglementation, du contrôle et de la gouvernance ; et les dispositions finales. «  Le rôle de l’Avocat est d’assurer la défense des intérêts juridiques de son client », est-il écrit dans son préambule. «  Il est en cela un maillon essentiel de toute société démocratique, au sein de laquelle doivent être garanties les libertés publiques et individuelles. Les devoirs que s’imposent les Avocats, et qui constituent leur déontologie, ne peuvent se concevoir que si les Avocats bénéficient eux-mêmes de droits et de libertés. C’est pourquoi il revient à tout État d’assurer leur protection. Une attention toute particulière doit être accordée aux Jeunes Avocats, que la précarité inhérente au début de l’exercice expose davantage aux atteintes aux droits et libertés précités ». Il est indiqué dans l’article 1 que « chaque signataire encourage les échanges entre les Jeunes Avocats ainsi que les échanges entre les Jeunes Avocats et leurs instances représentatives, dans le but de venir en aide à tout Jeune Avocat qui serait inquiété à l’occasion de l’exercice de sa profession, quel que ce soit le lieu de son établissement professionnel  ».

Le barreau de Nice a notamment rejoint dans la liste les barreaux de Lille, Aix-en-Provence, Marseille, Strasbourg, Saint-Malo Dinan, Avignon, Versailles, Saint-Denis de La Réunion, Saint-Pierre de La Réunion, Montpellier et Grasse.


Sébastien Guiné