17 juillet 2024
Vous partez bientôt en vacances mais vous n’avez pas encore vérifié si vos moyens de paiement sont à jour ? Vous vous demandez si votre carte bancaire fonctionnera à l’étranger ?
Voici les conseils de Bercy pour partir en toute sérénité.
Tout d’abord, avant votre départ, vérifiez la date de validité de votre carte bancaire afin de ne pas être pris au dépourvu. En effet, lors du renouvellement de votre carte, la nouvelle est envoyée à votre domicile ou est à retirer dans votre agence bancaire, ce qui posera problème si vous êtes sur un lieu de vacances éloigné de votre domicile…
Vérifiez également les plafonds de retrait de votre carte et demandez à votre banque de les augmenter si vous pensez avoir besoin de retirer plus que d’habitude. Les plafonds peuvent être prévus par opération (par exemple : 500 euros par retrait) et/ou par montant cumulé sur une période donnée (par exemple : 1 500 euros de retrait sur une semaine).
Attention : les plafonds de retrait à l’étranger peuvent être différents de ceux qui vous sont accordés en France, renseignez-vous auprès de votre banque.
Avec votre carte bancaire, vous pouvez bénéficier de différentes garanties : assurance annulation, assistance, perte de bagages, etc. Il peut être utile de faire le point sur vos garanties, notamment avec un déplacement à l’étranger.
Par exemple : si vous devez louer une voiture ou annuler un voyage, vérifiez la couverture accordée. Les garanties diffèrent d’un type de carte bancaire à l’autre et elles fonctionnent à condition que vous ayez payé avec votre carte. Pour toute question, rapprochez-vous de votre banque.
Selon les pays, vous pouvez payer en espèces, par carte bancaire, ou par chèque. Pour obtenir une monnaie d’un autre pays, il est possible de faire une demande auprès d’une banque. Adressez-vous plutôt à la vôtre afin de ne pas payer de frais supplémentaires appliqués aux non clients, en plus des frais de commission de change et de services.
N’oubliez pas de faire votre demande à l’avance, car les banques doivent souvent commander la devise, ce qui peut prendre quelques jours. Vous pouvez aussi demander une devise dans les bureaux de change. Dans ce cas, vous obtiendrez la monnaie immédiatement. Pensez à comparer les tarifs des bureaux de change qui peuvent être à géométrie variable au sein d’une même ville (ils sont souvent plus chers dans les gares et aéroports, mais ce n’est pas toujours le cas...).
Si vous préférez utiliser votre carte bancaire, pensez à vérifier que vous pouvez effectuer des paiements et des retraits à l’international. Suivant le pays où vous vous rendez, des frais peuvent vous être appliqués pour chaque retrait : il est donc préférable de retirer une grosse somme d’argent en une seule fois. Pour connaître les frais de commission, consultez votre banque avant de partir.
Lorsque vous partez à l’étranger, vous devez déclarer toutes les sommes (espèces ou chèques), titres (actions, obligations etc.) dont le montant est égal ou supérieur à 10 000 euros, ou son équivalent en devises. Cette déclaration doit être réalisée si une personne transporte cette somme d’argent depuis la France vers un pays étranger ou depuis un pays étranger vers la France. Cette règle est applicable même au sein des pays de l’Union européenne.
À noter que cette déclaration doit aussi être effectuée si l’addition des sommes d’argent transportées par un couple, une famille ou des personnes entre lesquelles il existe une communauté d’intérêt est égale ou supérieure à 10 000 euros.
En France comme à l’étranger, si vous perdez votre carte bancaire, vous devez immédiatement faire opposition auprès de votre banque.
Sans attendre votre retour de vacances, vérifiez sur votre application si tous les achats ont été effectivement réalisés par vous.
En cas de vol, le premier réflexe est aussi de faire opposition en prévenant votre banque.
Vous devez ensuite déclarer le vol auprès des autorités compétentes : en France, il s’agit de la gendarmerie ou de la police.
Si vous êtes à l’étranger, déposez plainte auprès des autorités locales et informez le consulat français du pays visité.
Jean-Michel Chevalier