11 août 2024
Plus que quelques jours à attendre pour profiter de cèdre édition aoûtienne !
Le festival de jazz de Nice a été exceptionnellement programmé cette année à la fin août pour cause d’embouteillage du calendrier en juillet avec les Jeux olympiques et l’arrivée dans la capitale de la Côte d’Azur du Tour de France. Ces deux manifestations étant grandes ‘consommatrices’ de forces de l’ordre, le report était inéluctable pour assurer la sécurité du public.
Les vacanciers aoûtiens n’auront pas à s’en plaindre puisqu’ils pourront découvrir, pendant quatre jours, du 20 au 23, des concerts de haut niveau programmés sur la place Masséna et dans le théâtre de verdure du square Albert 1er.
Ce report d’un mois du grand rendez-vous de la planète jazz est aussi une chance : les dates aoûtiennes permettent de présenter des musiciens que l’on aurait sans doute pas eu l’occasion de voir en juillet car retenus ailleurs sur leur circuit européen.
Trois rendez-vous font vibrer par avance les amateurs. Il s’agit des concerts de Mulatu Astatke (le 20), de Kenny Garret (le 21) et de Monty Alexander (le 22) qui s’exprimeront dans l’intimité du théâtre de verdure. Le premier de la liste est le créateur multi instrumentiste de l’Ethio-Jazz, un style qui fusionne jazz, musique latine et musique traditionnelle éthiopienne depuis les années 70. Quant à Kenny Garret, il est considéré comme l’un des plus grands sax du monde. Il a mis son talent au service de Miles
Davis, d’Art Blakey et de ses Jazz Messengers, de Freddie Hubbard, et a même soufflé tout gamin dans le Duke Ellington Orchestra !
Le troisième de notre sélection est le pianiste légendaire Monty Alexander qui parcourt la planète depuis... soixante ans. Le Jamaïcain est né le jour du débarquement en Normandie, le 6 juin 1944, et il vient présenter à Nice son dernier opus justement intitulé « D. Day » dans lequel il apparaît plus introspectif et assagi qu’à son caractère habituellement flamboyant.
La place Masséna recevra une programmation davantage orientée vers les sonorités appréciées de la jeunesse avec notamment le groupe français Phoenix, Nas, Jungle, Sampha… Bref, pour tous les goûts, avec toujours la possibilité de passer d’une scène à l’autre pour découvrir les nouveaux talents comme apprécier ceux déjà consacrés.
Un dernier mot : ne dîtes plus « Nice Jazz Festival » mais « Nice Jazz Fest ». C’est plus court, comme l’édition de cette année, cela claque et c’est la promesse de belles soirées sous les étoiles…
Jean-Michel CHEVALIER
Jean-Michel Chevalier