Publication des comptes des administrations publiques pour l’exercice 2009


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31 mars 2010

Christine LAGARDE, ministre de l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi et François BAROIN, ministre du Budget, des Comptes publics et de la Réforme de l’Etat, prennent note de la publication par l’INSEE des comptes 2009 des administrations publiques.

Le déficit public s’est élevé à 7,5 points de PIB en 2009. Il est donc en légère amélioration par rapport à la prévision de 7,9 points de PIB retenue dans le PLFR 2010 de janvier 2010. Cet écart paraît en partie lié à une meilleure tenue des recettes sur la fin d’année et à des investissements locaux qui se concrétisent un peu plus lentement que prévu initialement.

La dégradation du déficit public par rapport à l’année 2008 est intégralement liée aux effets de la crise mondiale. Elle reflète la mise en place d’un plan de relance massif et le choix des pouvoirs publics de ne pas compenser les pertes de recettes fiscales liées à la crise. Cette stratégie a porté ses fruits puisque l’économie française a relativement mieux résisté que ses voisins avec un recul du PIB de -2,2 % en 2009 contre -4,0% en moyenne dans la zone euro.

La dette publique à la fin de l’année 2009 s’établit à 77,6% du PIB, un niveau quasi-identique à celui prévu dans le PLFR 2010 de janvier 2010. Christine LAGARDE et François BAROIN rappellent que cette hausse de l’endettement reflète essentiellement les conséquences de la crise et de la mobilisation des finances publiques pour relancer la croissance. La mauvaise conjoncture sur les marchés d’actions a aussi empêché des cessions d’actifs publics non stratégiques et un désendettement dans des conditions normales.

Conformément à ses engagements européens, le Gouvernement est résolu à réduire le déficit public à 3 % du PIB d’ici 2013.

Les résultats de l’année 2009 sont légèrement plus favorables que ceux retenus dans la trajectoire pluriannuelle présentée du programme de stabilité. Ils confortent la stratégie d’assainissement de nos comptes publics, fondée sur la poursuite de réformes porteuses de croissance et d’une maîtrise stricte et durable des dépenses publiques. Cette stratégie sera naturellement au cœur des décisions qui seront prises dans le cadre de la prochaine session de la Conférence sur le déficit et de la préparation du budget pluriannuel pour 2011-2013.