20 juillet 2015
Mohamed LAQHILA, Président du Conseil Régional de l’Ordre des Experts-comptables Marseille-PACA alerte les syndicats patronaux et les entreprises de la région PACA sur les pièges du TESE.
Indépendamment de l’utilisation éventuelle du TESE, les obligations de l’entreprise trouvent leurs sources dans le droit du travail et les conventions collectives. Le TESE ne respecte pas les obligations de rédaction d’un contrat de travail, du calcul de la rémunération avec l’intégration de certains éléments issus des conventions collectives, de la tenue des décomptes du temps de travail et de manière générale de toutes les obligations s’imposant aux employeurs en application des conventions collectives.
Le TESE est utile aux entreprises dans les cas précis des emplois occasionnels.
Mais, appliquer l’ensemble des obligations déclaratives pour quelques heures de travail est disproportionné et coûte souvent plus cher à l’entreprise que le salaire lui-même.
Pour ces types d’emploi, il faudrait généraliser la mesure et la plafonner à 20 salariés.
C’est ce qui avait été recommandé aux pouvoirs par l’Ordre, qui incite ses membres à utiliser le TESE pour leurs clients dans ce cas très précis des emplois occasionnels. Le TESE n’est pas adapté aux relations pérennes entre une entreprise et ses salariés, car il installe de l’insécurité juridique.