Avec malice, le président Michael Janas a souligné qu’un nombre aussi important de nominations peut laisser à penser que tous les postes sont pourvus et "que la juridiction est enfin au complet. Eh bien non ! La situation est seulement moins pire qu’avant, car il reste deux postes vacants au siège, trois au parquet, et le greffe doit fonctionner avec 20% de ses effectifs manquants". Malgré ces difficultés, le président s’est plu à souligner que le TGI grassois est une "juridiction dynamique et pleine de projets".
L’attentat du 14 juillet
Le procureur de la République Georges Gutierrez a de son côté rappelé le dialogue permanent qui prévaut entre les magistrats du siège et du parquet. "Nous travaillons tous ensemble, dans le respect des prérogatives de chacun, pour le traitement des affaires pénales".
Malgré le sous effectif, son service s’est beaucoup investi après l’attentat du 14 juillet en allant prêter main forte et renforcer les magistrats niçois pendant les jours qui ont suivi cette tragédie. "Ce fut une épreuve difficile. Cette entraide montre la grande cohésion du ministère public français.et la cohérence des cellules de crise et processus préventivement mis en place sans que nous ayons pu imaginer que cela puisse un jour arriver".
Concernant l’activité pénale, le procureur a rappelé que la juridiction privilégie une "réponse rapide" avec des comparutions immédiates.
- Audience solennelle d’installation au TGI de grasse le mardi 4 Octobre 2016 - JMC
Jean-Michel Chevalier