Veni, vidi... vite (...)

Veni, vidi... vite dit, de Jean-Michel Chevalier

- PIÉGEUX : Les moquettes rouges posées sur le trottoir près du Mamac de Nice sont destinées à faciliter le passage des piétons dans ce secteur en travaux. Mais leur usage intensif et les facéties du vent les fait se gondoler et se tirebouchonner. Attention donc à ne pas se prendre les pieds... dans le tapis.

- SÉCURITÉ : « L’actualité passée et récente » mettant en exergue une multitude d’accidents en raison de chauffeurs d’autobus conduisant sous l’emprise de l’alcool et/ou de stupéfiants a conduit la sénatrice Alexandra Borchio- Fontimp à saisir le gouvernement. Elle demande en particulier « a minima » un test sanguin annuel inopiné, et l’utilisation d’éthylotests anti démarrage fiables. Elle indique que des clés ou des codes pirates permettant de contourner le dispositif auraient été utilisés dans 17 véhicules d’un transporteur maralpin.

- ABRACADABRA : Pour son déjeuner mensuel, le Club Business de Nice a invité Alaleh Alamir, artiste et astrologue, qui portera un regard décalé sur l’entreprise. Au « menu » : les grands cycles astrologiques, le changement actuel de paradigmes et de civilisation prenant une direction inédite, ainsi que leur impact accéléré sur l’économie. Des prédictions qui, comme les prévisions des instituts, devront être confirmées par la dure réalité des choses.

- HOMMAGE : Voir une école baptisée de son nom de son vivant, c’est plutôt rare. Un privilège qui vient d’être accordé à Guillaume Musso, écrivain antibois, qui a déjà vendu 1,3 million de livres et qui n’est pas près de s’arrêter en si bon chemin. Le conseil municipal de la ville de Vauban a décidé de donner son nom à l’école qui s’appelait jusqu’à présent Juan-Gare. Inauguration le 4 mars.

- SIMPLIFICATION : À croire que MaPrimerenov’ est maudite : non seulement les ayants droit rouspètent au sujet des démarches administratives complexes pour y prétendre, mais les règles du DPE ont encore été modifiées. Cette fois dans un sens de simplification, pour permettre aux petites surfaces de ne pas sortir du système. Tout arrive pour qui sait attendre...

- LA CLASSE : Dans ce bar du centre-ville de Grasse, vous prenez une consommation, vous allez aux toilettes, et au retour on vous demande ce que vous voulez consommer à nouveau. Étonnement du client. Explication de la tenancière : «  l’eau et l’électricité, ce n’est pas gratuit  », et l’on vous réclame un euro. Voilà qui traduit un grand sens de l’accueil et fait bon effet auprès des touristes...

Photo de Une : Sur la Promenade des Anglais au pied de la statue de la Liberté, en face de l’Opéra de Nice) un autel a été érigé en mémoire à Alexeï Navalny. ©V.N

deconnecte