
Accueil des navires de croisière en rade de Villefranche : une nouvelle proposition sera présentée au Conseil portuaire le 7 mars
- Par Service Rédaction --
- le 28 février 2025
Dans un communiqué de presse ce vendredi 28 février Christian Estrosi, maire de Nice, président de la métropole Nice Côte d’Azur annonce qu’une nouvelle solution "équilibrée et durable pour l’accueil des navires de croisière en rade de Villefranche" va être présentée au Conseil portuaire. Cette proposition - faite en concertation avec Roger Roux, maire de Beaulieu-sur-Mer, Vice-président de la métropole délégué aux Affaires portuaires et maritimes et Christophe Trojani, maire de Villefranche-sur-Mer, et en accord avec Jean-François Dieterich, maire de Saint-Jean-Cap-Ferrat, président de la Commission des Affaires économiques, et Stéphane Cherki Maire d’Eze, sera soumise à l’examen du Conseil portuaire le 7 mars prochain.
Conditions d’accueil des navires de croisière sur le littoral métropolitain
Afin de concilier les enjeux de santé publique, de protection de l’environnement et de soutien à l’économie locale, cette proposition prévoit, en rade de Villefranche :
– pas plus d’un bateau de croisière par jour, limité à 65 jours par an et une restriction du nombre de passagers qui sera évoquée au Conseil portuaire.
– de n’accueillir jamais plus d’un bateau de croisière par jour,
– de restreindre systématiquement le nombre maximum de passagers à 2 500.
– Par ailleurs, dans une démarche tournée vers la transition écologique, la métropole Nice Côte d’Azur propose d’expertiser et, le cas échéant, de financer le raccordement électrique du coffre d’amarrage de la Marine nationale situé en rade. Cette mesure permettrait de réduire encore davantage les émissions des navires en rade et de renforcer la préservation de l’environnement et du cadre de vie des habitants et des visiteurs.
– Pour le bassin Lympia à Nice, aucune unité de croisière de plus de 450 passagers ne sera accueillie.
Pour l’exécutif métropolitain cette solution illustre sa volonté de trouver un compromis équilibré entre les impératifs de protection du littoral, la qualité de vie des habitants et le maintien d’une activité touristique raisonnée. Après sa présentation et adoption en Conseil portuaire, ce dispositif marquera une avancée majeure vers un développement plus durable et éco-responsable du tourisme maritime sur le territoire métropolitain.