Soirée « Toutes et Tous

Soirée « Toutes et Tous engagé(e)s pour plus de femmes cheffes d’entreprise » le 12 octobre au CUM

Une nouvelle étape de la tournée "Toutes et tous engagé(e)s pour plus de cheffes d’entreprise", co-organisée par la Fondation MMA des Entrepreneurs du Futur, BPI Le Lab et la FCE Nice-Côte d’Azur, aura lieu le 12 octobre au CUM à Nice.

Programme

Cette soirée dédiée à l’engagement des femmes cheffes d’entreprises dans le développement économique de nos territoires, débutera par une présentation de l’étude intitulée "Dirigeantes et dirigeants de PME, quelles différences ?" réalisée par Bpi France Le Lab, avec le soutien de la Fondation MMA des Entrepreneurs du Futur.

Cette étude se penche sur les différences significatives entre les dirigeantes et les dirigeants de petites et moyennes entreprises, offrant ainsi un regard approfondi sur les défis et les opportunités auxquels sont confrontées les femmes entrepreneures.

La soirée se poursuivra avec une table ronde intitulée "Les Bonnes Nouvelles des Territoires" où trois entrepreneures inspirantes partageront leurs parcours exceptionnels.
Parmi elles, Amélie Serri de L’Atelier Français et Aurore Garrone de Garrone Techtura.
Ces femmes visionnaires incarneront la diversité des parcours entrepreneuriaux, avec une fondatrice, une repreneure familiale et une repreneure externe, offrant ainsi une perspective unique sur le monde de l’entrepreneuriat féminin.

Zoom sur l’entrepreneuriat au féminin en France

Les femmes représentent 49% de la population active, 32% des créations d’entreprises (hors micro) et 12% des dirigeants de PME/ETI (*).

(* )Extraits de l’étude "Dirigeantes et dirigeants de PME/ETI : quelles différences ?", Bpifrance le Lab, FCE France, Fondation MMA des Entrepreneurs du Futur - décembre 2022

Les dirigeantes de PME-ETI se distinguent de leurs homologues masculins à plusieurs égards :

- Plus jeunes, plus souvent célibataires ou divorcées, de formation commerciale, moins linéaires dans leur parcours
- À la tête de leur entreprise, moins souvent depuis plus de 20 ans
- De formation initiale : bac +5 ou plus (52%, vs 54), commerciale, gestion, management (50%) vs 54% technique ou scientifique pour les hommes,
- Avant de devenir dirigeante, elles étaient salariées non cadres dirigeantes
- Moins souvent mariées ou pacsées (79% vs 90 les hommes), mais aussi plus souvent célibataires ou divorcées que leurs homologues masculins ; majoritairement mère de famille (71%, comme les hommes), d’enfants jeunes (35% ont des enfants de moins de 10 ans), mais 26% des hommes ont plus de 3 enfants (les femmes, 15%),
- Avec une rémunération inférieure aux dirigeants, quelle que soit la taille de l’entreprise : 25% reçoivent moins de 50 000€ annuels vs 14 les hommes
- 77% sont à la tête d’entreprises de moins de 50 salarié(e)s

Toutefois, des écarts significatifs apparaissent : elles sont moins dans présentes dans l’industrie (22 vs 28%), et le BTP (12 vs 15%), et globalement plus présentes dans le commerce et les services (64% vs 56 les hommes).
- Leur souhait est de pérenniser l’entreprise avant tout

Leur rapport au financement
- Les dirigeantes sont plutôt « gestionnaires prudentes » (36% vs 27 les hommes) et « capitaines humanistes » (36% vs 26) :
- 61% ne relèvent pas de difficultés d’accès au financement vs les hommes (67%), une situation proche contrairement à ce qui est habituellement dit.
- Les jeunes entreprises ont davantage de difficulté du fait du jeune âge des entreprises, les femmes étant davantage pénalisées :
- Les fondateur(rice)s ont plus de difficultés de financement (44% les dirigeantes vs 39 les hommes), que les repreneur(e)s, qu’ils soient externes (37 vs 32%) ou familiaux (31 vs 29%).

Leur rapport au risque

- 68% des dirigeantes estiment l’idée fausse qu’elles prennent moins de risque que les hommes (vs 82 les dirigeants).
- Les PME-ETI dirigées par des femmes sont moins endettées
- Les dirigeants sont toutefois plus nombreux que leurs homologues féminines à privilégier une croissance forte de leur activité (51% contre 43).
- Comme leurs homologues masculins, les dirigeantes privilégient l’emprunt bancaire pour financer leurs investissements (58 vs 58) ; 28% des dirigeantes citent ensuite l’autofinancement (vs 31) et 7% (vs 6 la levée de fonds). Là encore, peu de différences.
- 69% (vs 55) n’envisagent pas d’intégrer un fonds d’investissement dans leur capital,

3 profils, 3 voies d’accès à la fonction de chef d’entreprise

Celles-ci différent nettement entre les femmes et les hommes : les dirigeantes sont bien plus repreneuses familiale (27% vs 13), moins repreneuses externes (10% vs 21), mais à égalité ex salarié repreneur (8%) ; elles sont moins souvent fondatrices (37% vs 44) et bien plus souvent dirigeantes salariées ou mandataires (18% vs 4).

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