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Anantara Plaza Nice : Le charme d’hier, le luxe d’aujourd’hui

L’hôtel devra encore attendre une petite année avant d’accueillir ses premiers clients. Mais son directeur général est déjà là, affairé depuis trois mois à la résurrection de l’un des plus emblématiques bâtiments Belle Epoque de Nice, le Plaza.

Résurrection ? Le terme peut paraître excessif au regard de la fermeture de l’établissement, qui ne remonte qu’à fin 2018. Mais il est pertinent quant à l’ampleur du chantier de rénovation dont il fait depuis l’objet. "Seules la façade et une partie de la structure ont été conservées", explique Stéphane Vilar, le nouveau responsable du site, en confirmant la date de sa réouverture. "Elle avait été fixée à ce mois d’avril, puis à octobre après un report. Elle se déroulera finalement au cours du premier trimestre 2022".

Le bâtiment est en travaux depuis deux ans. DR J.P

Pour les Niçois, qui côtoieront au quotidien sa longue architecture, comme pour les touristes, qui jouiront de sa proximité avec la Baie des Anges et le centre-ville, l’hôtel sera désormais l’Anantara Plaza Nice. Un changement de nom illustrant l’appartenance à cette marque synonyme d’hôtellerie de luxe, née en Thaïlande et propriété du groupe Minor Hotels. 51 adresses sont ainsi siglées dans 18 pays, pour la plupart en Asie. En Europe, Anantara n’est pour l’instant présente qu’au Portugal et en Espagne. Mais quatre nouveaux établissements accompagneront prochainement son développement sur le vieux continent, plus précisément à Dublin, Budapest, Amsterdam et... Nice.

Un chantier titanesque édifié en 1850 à deux pas de la Promenade des Anglais, face au jardin Albert Ier, l’établissement azuréen fait partie des fleurons du groupe espagnol NH Hotels, racheté par Minor en 2018. Mais ses murs appartiennent à l’entreprise française de gestion foncière Covivio, avec laquelle un partenariat a été signé pour faire du Plaza le premier Anantara de France.
L’hôtel sera métamorphosé en cinq étoiles au terme d’un chantier titanesque impliquant le designer londonien David Collins et l’architecte niçois Jean-Paul Gomis, sur le site internet duquel on peut découvrir le montant des travaux : 34 millions d’euros HT. Grâce à cet investissement, l’Anantara Plaza Nice proposera 152 chambres de haut standing, dont 36 suites avec terrasse ou balcon. L’offre sera à 65% située en façade.
Si l’origine du lieu a inspiré les choix d’aménagement et de décoration, comme l’atteste le retour d’une verrière qui éclairera le lobby, la quête de prestations modernes a inévitablement guidé la rénovation. Sur le toit-terrasse, le restaurant sera surélevé pour que la vue à 360 degrés y soit encore plus spectaculaire. "Il n’y aura pas besoin de se tenir debout pour en profiter pleinement", détaille Stéphane Vilar, qui annonce l’installation d’un vitrage coulissant, permettant une ouverture à l’année, mais aussi la création de deux bars.
Parmi les nouveautés à venir, un spa doté de cinq salles, un sauna, un hammam et une salle de fitness, qui seront accessibles au-delà de la clientèle de l’hôtel via une carte de membre. De quoi satisfaire les attentes d’aujourd’hui. Mais sans tourner le dos au passé. "Le Plaza a une histoire sur laquelle nous allons nous appuyer pour construire son avenir".

Vers une offre d’expériences Uniques

Stéphane Vilar, directeur général de l’hôtel DR

L’hôtel a beau être en travaux. Stéphane Vilar y a trouvé un bureau pour réfléchir aux meilleurs moyens d’offrir à ses futurs occupants une expérience à la hauteur de la rénovation en cours. C’est à ce cuisinier de formation que
William Ellwood Heinecke, fondateur et grand patron du groupe Minor, a confié la direction générale de son Anantara Plaza Nice. En poste depuis le 7 janvier, Stéphane Vilar connaît bien la Côte d’Azur. Il y a en effet passé sept années, au sein du Noga Hilton de Cannes, après un début de carrière dans le milieu de la croisière, qui l’a notamment mené sur le Queen Elizabeth 2, où il s’est familiarisé à l’univers du luxe. Un temps à la tête d’un restaurant dans l’Aude, ce Narbonnais d’origine a connu chez Hilton un parcours très riche, marqué par des étapes à Barcelone, Singapour, les Seychelles, l’île Maurice ou encore la Guinée équatoriale, terre de sa première expérience de directeur. Entré chez Minor en 2015, Stéphane Vilar a géré deux hôtels à Londres avant de mettre un terme à 18 années d’expatriation en acceptant de relever le défi de l’Anantara Plaza Nice. "La marque réserve à ses clients des expériences de très haut standing qui doivent être uniques sur le marché. Nous sommes en train de travailler à une offre qui leur permettra de découvrir la Côte d’Azur comme personne ne le propose", indique-t-il en révélant des collaborations avec des artistes, des clins d’œil à la gastronomie niçoise dans le restaurant, des surprises à l’occasion des visites touristiques... Des idées en mode "resort", mais avec des prestations personnalisées.

Photo de Une : Le célèbre hôtel Belle époque de l’avenue de Verdun rouvrira en 2022 avec un nouveau nom : Anantara Plaza Nice. Il sera le premier établissement de la marque d’hôtellerie de luxe en France. DR

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