Immo : les prix du neuf continuent à grimper

Cannes s’envole

L’étude montre que, de Bordeaux à Nice, les prix du neuf continuent de progresser dans 85% des villes étudiées au cours des six derniers mois. Sur les vingt sélectionnées, la hausse des prix pour les appartements neufs de trois-pièces concerne 17 villes : Biarritz : + 25%, Cannes : +24% Pau : +20%. Plus de la moitié des localités enregistre des hausses plus modérées inférieures à 6%. Comme à Marseille : + 2,37% ; Montpellier : + 2,66% ou Nice : + 3,42%, Fréjus : + 2,12%.

Toulouse reste la grande métropole la plus abordable à moins de 240 000 € le T3, devant Marseille à 259 000 € et Montpellier à 262 200 €.
"Les politiques du logement abordable et à choix maîtrisé dans certaines grandes métropoles comme Marseille, Montpellier, Nice semblent porter leurs fruits, limitant la pression à la hausse" commente Marc Ezrati, producteur de l’émission "On Parle Immo" sur Sud Radio.

Les prix des logements neufs à Bordeaux repartent à la hausse malgré les 110 programmes neufs commercialisés en ce moment. "La ville est toujours aussi recherchée par les investisseurs et les nouveaux habitants, la reprise de l’offre ne suffit pas à calmer les prix dans la capitale de Gironde", estime Céline Coletto, porte-parole du portail internet "Trouver-un-logement-neuf.com.

L’effet élections municipales

A contrario, Cannes fait comme toujours de grands écarts :
+ 24% en six mois. Peu de programmes neufs en commercialisation actuellement et l’arrivée de certaines opérations de haut standing font s’envoler les tarifs.
À l’autre extrémité de ce classement Avignon (167 300€) et Perpignan (175 000€) sont particulièrement attractives. "Les villes périphériques éloignées des grandes métropoles confirment avec des prix très abordables" poursuit Marc Ezrati. Ce qui n’est pas le cas de Bayonne (252 000€) et d’Antibes (388 000€).
L’approche des élections municipales met un coup de frein sur la délivrance des permis de construire et donc sur la commercialisation de nouveaux programmes neufs, ce qui crée un manque d’offre et donc une pression sur les prix d’autant plus forte dans des zones déjà tendues.
À confirmer au lendemain du second tour le 22 mars...