Immobilier d'entreprise

Immobilier d’entreprise : le marché des Alpes-Maritimes est actuellement l’un des plus attractifs

Une ambition : faire de Nice une grande métropole pour lutter à armes égales avec Barcelone, Milan, Lyon, Montpellier... Le chemin qui conduit à cet objectif a été présenté ce jeudi matin à l’aéroport de Nice par Nicea-Conseil, associé du groupe Savills, numéro 1 mondial en conseil immobilier d’entreprises.

Dans un contexte mondial de ralentissement de l’économie, la France reste cependant attractive pour les investisseurs. Qui s’intéressent non plus seulement au "nombril" parisien mais aussi aux régions, où la pénurie de bureaux favorise un bon rendement locatif.
- Avec tous les programmes en cours de construction et de livraison sur Nice-Méridia et le quartier de l’Arenas, la capitale de la Côte d’Azur et Sophia Antipolis rattrapent leur retard : l’an dernier 72 500 m2 tertiaires ont été "placés" à l’occasion de 165 transactions et les nouveaux programmes qui sortent de terre sont dans l’ensemble bien commercialisés (de l’ordre de 75% pour le Palazzo-Meridia par exemple).
- Les loyers s’établissent dans une fourchette de 190 à 235 euros du m2 par an dans le neuf, de 110 à 190 euros dans l’ancien.
- Les taux de rendement sont de l’ordre de 6 à 7% sur la technopole et de 5,5 à 6% sur Nice selon les observations de Nicea-Conseil.
- Les programmes tertiaires concernent aussi le centre-ville de Nice, avec l’immeuble Iconic dans le quartier de la gare, et la réhabilitation programmée du "Wilson-Plazza".

À noter la sortie d’un parc d’activités (douze lots de 1 000 mètres carrés sur le site du Roguez face à Carros) qui a répondu à une forte demande des entreprises.

- Sophia Antipolis a de son côté battu tous les records avec 46 000 m2 placés l’an passé. La moitié de ces surfaces ont concerné de grosses opérations
(Mercedes, Amadeus, Orange, IBM etc.), un dynamisme qui porte aussi l’emploi avec un millier d’emplois créés.
À noter que 20% des ventes sur Sophia concernent des immeubles anciens "restructurés.

Grégory Renault, président Nicea Conseil – an international associate of Savills

"Nice est très réactive"

- Grégory Renault, pourquoi le secteur niçois est-il aussi dynamique ?
Cela est dû au développement de l’aéroport, des quartiers du grand Arenas et Meridia, de la vision d’ensemble de l’aménagement urbain. La commercialisation des nouveaux immeubles est en cours, nous sommes en phase avec le marché.

- Mais on construit beaucoup, ne risque t-on pas le trop plein, tout pourra se vendre ?
Au contraire, il est nécessaire d’avoir des surfaces disponibles, ce qui n’était pas le cas jusqu’à présent, les entreprises allant alors s’installer à Lyon ou Marseille. Aujourd’hui, on est en mesure de répondre à toutes les demandes, c’est important d’être réactifs. À Nice, nous sommes très bien placés, au milieu de l’arc méditerranéen. Il y a complémentarité et non pas concurrence avec Sophia Antipolis, c’est un atout pour le territoire.

Quelques chiffres

- + 25% de ventes "tertiaires" l’an passé sur le 06.
- 40% d’investisseurs étrangers.
- 1,7 million de mètres carrés : le parc tertiaire total dans les A-M.
- 260 chambres dans le futur hôtel de l’Arenas.
- 11 000 m2 de bureaux pour la Métropole au "Grand Arenas" en cours de construction.

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