Immobilier : le marché

Immobilier : le marché s’assagit sur la Côte d’Azur

Coprésidents de la FNAIM 06, Cyril Messika et William Siksik ont confirmé à l’occasion de leur point presse trimestriel que les prix de l’immobilier à la revente de la Côte d’Azur ont fait du sur place en 2018. Une bonne performance, puisque la comparaison se faisait par rapport à 2017 qui était "très exceptionnel".

Ainsi, pour acheter sur le secteur niçois, il fallait débourser 4 239€ du mètre carré contre 4 289€ l’année précédente, soit -1,2%. Le délai d’écoulement a été ramené de 95 à 89 jours et la marge de négociation s’est établie à 4,15%.

Les prix de la Métropole de la Côte d’Azur ont moins évolué que dans les autres métropoles françaises, qui sont toutes peu ou prou en forte hausse. Il faut dire qu’ils avaient pris ici de l’avance...

À Cannes, les prix sont stables (+0,1%) à 4 976€ tandis que le secteur antibois, qui comprend aussi Vence, a progressé de +1% à 4 450€.

De son côté, Menton a baissé de - 0,8% à 4 668€.

À noter que sur tous les secteurs étudiés par la FNAIM, le volume (nombre de transactions) a baissé globalement de -5%.

2019 bien orientée, mais...

"La FNAIM Côte d’Azur ne prévoit ni ralentissement du marché, ni hausse des prix pour 2019. L’indicateur essentiel à surveiller sera celui du taux d’emprunt immobilier, qui devrait légèrement augmenter" indiquent les coprésidents de la fédération.

Ils espèrent que "dans le grand débat national voulu par le gouvernement, la question légitime du pouvoir d’achat des Français ne se cristallisera pas autour de la détention de la propriété immobilière. En effet, la détention d’un bien immobilier qui prend de la valeur d’année en année ne se traduit pas forcément par l’augmentation du pouvoir d’achat de son propriétaire. Il ne faudrait pas que le gouvernement, pour calmer la grogne
sociale, distille des messages stigmatisants ou contradictoires vis-à-vis du logement privé
".
Et de préciser que "les récentes évocations de la remise en cause du caractère universel de l’exonération de la taxe d’habitation ou de l’augmentation des droits de succession ne sont pas de nature à rassurer les propriétaires immobiliers ou les candidats acquéreurs".

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