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Le sport pèse autant que l’hôtellerie-restauration dans le PIB français

Selon la dernière étude de L’Observatoire du groupe BPCE sur l’économie du sport, le sport occupe une place très importante dans l’économie française, au même niveau que le secteur de l’hôtellerie-restauration.

Place forte dans l’économie

« On a coutume de dire qu’en France, le sport c’est 1,7 % du PIB. Mais on se rend compte que la seule consommation (directe et indirecte) des ménages, avec 53 milliards d’euros, dépasse largement le 1,7 % du PIB évalué jusque-là  », a expliqué Alain Tourdjman, directeur des études et de la prospective du groupe BPCE, lors d’une présentation de l’étude organisée par la Caisse d’Epargne Côte d’Azur (CECAZ), vendredi 23 juin au stade Allianz Riviera de Nice.
« L’autre dimension, c’est l’investissement, l’investissement public et l’investissement des entreprises. Au total, cela fait 2,6 % du PIB selon nos calculs. Cela veut dire que la filière sport, c’est l’équivalent de l’hôtellerie-restauration en France. On n’est pas sur une filière qui est marginale dans l’économie, on est sur une filière qui est très importante », a ajouté M. Tourdjman. « À côté de cette place forte dans l’économie, il y a une autre dimension : quand on met ensemble toutes les contributions, celles de l’Etat, des collectivités territoriales et des associations, on a 37 % du PIB (sportif) assuré par des structures non-marchandes. C’est un secteur qui associe beaucoup plus que la moyenne des autres secteurs le marchand avec le non-marchand, le privé avec le public et l’associatif. Le sport a aussi une dimension profondément sociétale. Ce n’est pas que de l’économie, c’est aussi de l’inclusion sociale, de l’aménagement du territoire, de la santé publique ». Alain Tourdjman a également indiqué que le sport était le deuxième poste de dépense des communes, juste derrière l’éducation. Cela montre l’importance qu’il a dans la vie quotidienne des Français ».


Il ressort de l’étude qu’il y a environ 7 500 entreprises ou professionnels du sport dans les Alpes-Maritimes et le Var, représentant 13 650 emplois. 76 % de ces entreprises ou professionnels du sport n’ont aucun salarié.

Ce sont des coachs, des professeurs de sport ou des gérants de boutiques de sport spécialisées, qui ont éventuellement recours à des saisonniers. Les cinq sports les plus pratiqués sur le territoire de la CECAZ (Alpes-Maritimes et Var) sont le football, le tennis, les sports scolaires, la voile et le golf.

Photo de Une : Le tennis occupe une place très importante sur le territoire de la CECAZ. Il s’agit de la 2e fédération en nombre de licenciés ©S.G

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