Les (bons) chiffres (...)

Les (bons) chiffres de la Banque de France pour la rentrée

Plusieurs études menées par la Banque de France (projection macroéconomique, défaillances d’entreprises…) viennent de paraître. Dans l’ensemble, les perspectives sont bonnes. Décryptage.

Prudence

La Banque de France précise que sa projection "reste dépendante de l’évolution de la situation sanitaire en France et dans le monde. Outre l’incertitude concernant l’évolution de l’épidémie et des mesures sanitaires, des aléas macroéconomiques peuvent affecter l’activité économique et l’inflation dans un sens favorable, mais aussi plus défavorable".

Reprise vigoureuse

Selon la projection de la Banque de France, la "vigueur de la reprise de l’activité économique se confirme en 2021 en France après la chute historique de 2020. (…) La croissance du PIB atteindrait ainsi 6,3% en 2021 en moyenne annuelle, puis 3,7% en 2022, avant de revenir légèrement sous 2% en 2023 (1,9%). L’activité retrouverait son niveau pré-Covid dès fin 2021".

Rebond

En 2021, le PIB est, et sera, soutenu par un rebond significatif des composantes de la demande intérieure, investissement, consommation et dépense publique, ainsi que par un redressement des exportations.
Au second semestre de l’année, la Banque de France table sur une accélération de la consommation des ménages, avec "la levée des contraintes sanitaires" et "un revenu préservé en moyenne pendant la crise".

Dépense des ménages

Pour l’année prochaine, la croissance du PIB serait encore très soutenue (+ 3,7 %), "portée de nouveau par la vigueur des dépenses des ménages dont le redressement au second semestre 2021 (+ 4,3 %) se lirait pleinement en 2022 en moyenne annuelle" avec une estimation à + 6,5 %, analyse la Banque de France.

Extérieur

En 2023, l’activité économique serait toujours portée par la demande intérieure mais également par le commerce extérieur, "soutenu par la demande mondiale et le redressement des performances à l’exportation, en particulier dans les secteurs plus longtemps affectés par les conséquences de la Covid (aéronautique notamment)".

Difficultés

"Le contexte de reprise de l’activité, conjugué à la persistance de soutiens publics, favoriserait une poursuite du rebond de l’emploi au second semestre 2021. Parallèlement, des difficultés de recrutement sont fortement signalées par les enquêtes. Revenu à un niveau supérieur à celui de l’avant-crise, l’emploi pourrait ensuite temporairement marquer le pas début 2022".

Défaillances au plus bas

Selon une note Stat Info de la Banque de France, en août 2021, le nombre de défaillances sur un an s’est élevé à 28 018 soit un recul de 26,3% par rapport à la même période de l’année dernière. Deux raisons à cela : "les évolutions réglementaires qui ont modifié temporairement les dates de caractérisation et de déclaration de l’état de cessation de paiements" et "l’ensemble des mesures de soutien".

Région

En ce qui concerne la conjoncture en région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur, la Banque de France relève qu’en août "l’activité industrielle affiche une progression générée par une demande active alors que les services marchands enregistrent une stabilité d’ensemble". Parmi ces derniers, "le service des activités juridiques, comptables et de gestion marque le pas". Mais "les perspectives demeurent favorablement orientées" pour septembre.

Visuel de une : illustration DR

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