Mieux vaut encore en (...)

Mieux vaut encore en rire...

On ne saura sans doute jamais si, pour échapper au violon, Carlos Gohn s’est caché dans une contrebasse pour fuir du Japon.


Alors que nos voisins allemands ont décidé de se passer du nucléaire, ils ont reboosté le charbon pour produire leur électricité. Sans doute pris de remords pour leurs dégagements de CO2 dans l’atmosphère, ils viennent de décider de lutter contre le dérèglement climatique en baissant les tarifs de la Deutsche Bahn de 10% pour les trajets supérieurs à 50 kilomètres. Symbolique sans doute, mais en France lorsqu’il y a un problème à régler, on a plutôt tendance à créer une nouvelle taxe...


Vous êtes bien sûr un conducteur prudent et respectueux des limitations de vitesse. Sauf que dans notre jolie région le caractère - disons bouillonnant - des chauffeurs ne rend pas votre tâche facile. Par exemple, à Nice, descendez donc le large boulevard du Mercantour en roulant en direction du MIN et de la Promenade des Anglais. Pas facile de tenir le 50 sur cette voie qui ressemble à une autoroute quand "on" vous colle au pare-choc, vous fait des appels de phare, qu’une voiture vous double sur la droite tandis qu’une camionnette vous dépasse sur la gauche... Encore heureux si vous n’êtes pas l’objet de quelques gestes bien sentis... Si cette mésaventure ne vous est pas arrivée, c’est que vous prenez... le tram.


Emmanuel Macron aurait voulu énerver tout le monde qu’il ne s’y serait pas pris autrement. Parce que, franchement, alors que la réforme des retraites cristallise les inquiétudes et les mécontentements, faire officier dans l’ordre de la Légion d’Honneur Jean-François Cirelli, patron de la branche française de BlackRock, considéré comme le cheval de Troie de la retraite par capitalisation, est tout de même une sorte de bras d’honneur adressé à des centaines de milliers de gens. À croire que toutes les leçons des gilets jaunes n’ont pas encore été tirées et que l’état de l’opinion est encore capable de supporter des provocations...


En dézinguant le général iranien Ghassem Soleimani la semaine dernière, le président Trump a fait du Trump dans toute sa splendeur : avec finesse, tact et retenue. Au risque d’enflammer le Moyen-Orient, et peut-être au delà, sans rien résoudre sur le fond. Du coup, on en regretterait presque sa politique du tweet, imbécile, ridicule, mais inoffensive. Vite, vite, redonnez un smartphone à Donald !

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