Nice, la première ville

Nice, la première ville de France à raccorder les caméras de son tramway au Centre de Supervision Urbain (CSU)

[SÉCURITÉ DANS LES TRANSPORTS] Le raccordement des caméras du tramway au Centre de Supervision Urbain mis en route le 13 juillet 2015 est un dispositif inédit en France. Par ce dispositif, Nice devient ainsi la première ville de France à visionner en temps réel l’intérieur de ses rames de tramway pour une plus grande sécurité de son réseau qui, depuis la reprise en régie des transports, n’a cessé de croître.

Le 19 mars 2012, une convention régissant la mise en œuvre des moyens nécessaires pour garantir la sécurité des transports urbains sur le territoire de Nice Côte d’Azur et plus particulièrement sur la commune de Nice, a été signée entre la Ville de Nice, la Métropole Nice Côte d’Azur, la société ST2N, et la Préfecture.
Par délibération du conseil métropolitain du 29 mars 2013, la Régie Ligne d’Azur a été créée se substituant de plein droit à la société ST2N.


Par délibération du conseil municipal en date du 19 janvier 2015, a été approuvé le principe d’équiper les 28 rames du tramway de la ligne 1 de caméras de vidéoprotection supplémentaires avec un renvoi temps réel au Centre de Supervision Urbain de la ville de Nice. La convention du 19 mars 2012 a donc été modifiée en conséquence.

60 caméras Ville de Nice jalonnent le parcours du tracé du tramway et 46 sont positionnées aux abords

Aujourd’hui, 170 caméras supplémentaires à l’intérieur des rames viennent enrichir ce dispositif soit 7 caméras à l’intérieur d’une rame de 44 mètres et 5, pour une rame de 33 mètres.

Le renvoi en temps réel sur le Centre de Supervision Urbain va permettre, grâce à la géolocalisation des effectifs de diligenter l’équipage le plus proche pour une intervention à la station suivante. Cette intervention quasi instantanée concerne non seulement les agressions, les actes d’incivismes (ébriété, comportement menaçant agressif...) mais aussi les secours à la personne (malaise, enfant perdu...)

A terme, ce sont 591 caméras qui seront installées pour renforcer la sécurité de la ligne 1 du tramway.

Le principe du raccordement


Diffuser en temps réel au Centre de Supervision Urbain de la ville de Nice les images des caméras installées dans les rames du Tramway au travers d’un réseau opéré 4G avec :

-  Diffusion des vidéos sur les postes opérateurs et sur les murs d’images du CSU,
-  Géolocalisation des rames en activité sur le logiciel de supervision du CSU,
-  Prise de photographies Haute Définition depuis le CSU,
-  Enregistrement local (dans chaque rame) des images en qualité Haute Définition,
-  Relecture possible localement ou depuis le CSU
-  Possibilité de renvoi vers les partenaires (Police nationale, gendarmerie, SDIS
Les éléments chiffrés :
-  28 rames (13 rames de 33m et 15 rames de 44m),
-  170 caméras fixes HD installées dans les 28 rames : 7 caméras par rame de 44m et 5 par rame de 33m,
-  10 jours de rétention d’images.
Le planning de déploiement :
Au 13 juillet 2015, 15 rames de 44m ont été équipées. La totalité des rames sera équipée à la mi-août.

Les aspects réglementaires

S’agissant d’une modification d’un système déjà autorisé, une demande à la commission départementale a été formulée par Régie Ligne d’Azur. Un arrêté préfectoral temporaire permet d’ores et déjà son exploitation.

Le coût :

Investissement : 17000 € TTC / rame,
Fonctionnement (abonnement réseau opéré 4G) : 180€ TTC / mois / rame.

Les objectifs des caméras de vidéo-protection à l’intérieur des rames du tramway

-  « ?en amont ? » de dissuader les délinquants potentiels et, « ?en aval ? », elle vient à l’appui des sanctions pénales prononcées contre les auteurs identifiés par le visionnage des bandes,
-  accroître la sécurité du tramway pour les usagers mais également pour le personnel,
-  identifier immédiatement une situation à risque et apporter un visuel en temps réel qui d’une part permet d’accompagner la prise de décision sur les moyens à engager et d’autre part permet de garantir la sécurité des agents intervenant sur l’incident,
-  Renvoi d’images vers les partenaires institutionnels de la police municipale,
-  Permettre une réquisition judiciaire en vue de résoudre une affaire pénale.

deconnecte