Présidentielles : les (...)

Présidentielles : les propositions de la Mutualité Française

Membre fondateur depuis trois ans du Pacte du pouvoir de vivre, la Mutualité Française soutient les propositions en faveur d’un nouveau modèle de société écologique, sociale et démocratique, aux côtés de soixante-quatre organisations (syndicats, associations et ONG). Celles-ci, dans le cadre de la campagne présidentielle, ont collectivement produit une petite centaine de propositions pour apporter des solutions aux difficultés rencontrées par les Français au quotidien. Il s’agit pour les initiateurs de ce think tank de dessiner « un nouvel horizon pour un modèle de société plus juste socialement et plus respectueux de la vie sur notre planète ».

Particulièrement soucieuse des réponses à apporter aux enjeux du système de santé et de démocratie en santé, la Mutualité Française assurera notamment la promotion de trois mesures, auxquelles elle est particulièrement attachée. D’abord, elle veut garantir un accès à la santé et aux professionnels de santé. Pour cela, elle considère qu’il faut former plus de professionnels et favoriser leur installation dans les territoires où les besoins sont les plus criants, en particulier dans les zones rurales ou de montagne, mais aussi dans de nombreux quartiers populaires. Il faut aussi pour la Mutualité «  une responsabilisation des communautés professionnelles territoriales de santé, une plus grande coopération entre les acteurs hospitaliers, les centres de santé et les libéraux, une révision profonde du financement des hôpitaux et une revalorisation des objectifs nationaux de dépense de l’assurance maladie ».

Une nécessaire revalorisation des métiers de l’Humain

De la même façon, elle plaide pour une politique publique du grand âge et de la perte d’autonomie qui soit dotée d’un financement pérenne et autonome. « Vieillir en bonne santé est un enjeu pour chacune et chacun d’entre nous : aux incertitudes liées à notre santé s’ajoutent celles de notre autonomie ou encore de notre capacité financière à choisir notre cadre de vie (…) Cette politique devra être structurée conformément aux droits inaliénables des personnes et prioritairement autour de la liberté de choisir son lieu de vie, en étant accompagné à la hauteur de ses besoins évolutifs, de la logique de prévention et d’accompagnement, et de la lutte contre l’âgisme. De plus, rien ne sera possible sans une forte revalorisation des métiers de l’Humain dont la pénurie actuelle met en danger les solidarités essentielles au pays  ».
Enfin, elle veut mettre en place une conférence nationale des solidarités intergénérationnelles, confiée au CESE.

Visuel de Une : illustration DR

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