Ski : les stations (...)

Ski : les stations des Alpes-Maritimes sont en piste !

Enfin ! Après une saison à l’arrêt pour cause de pandémie, tous les feux sont passés au vert pour la saison blanche. Vert, la situation sanitaire qui permettra, espérons-le, avec les précautions d’usage, l’accueil des vacanciers sur les pistes, dans les restaurants et les lieux d’hébergement. Vert, les installations révisées pendant la pause forcée. À bloc les moniteurs, les loueurs et tous les professionnels se préparant à recevoir et encadrer les Azuréens (et les autres !) qui viennent s’éclater dans nos montagnes. Blanche, la neige, au rendez-vous pour le week-end d’ouverture !

De gros investissements

La collectivité a réalisé ces dernières années de gros investissements pour que nos stations soient au top : un télésiège à Valberg, un autre à Roubion, des enneigeurs à La Colmiane et à Gréolières, la mise en place de forfaits "mains libres" dans les stations du Mercantour, la réalisation d’un télécabine six sièges à Auron. Sans oublier.... la fibre, sans qui plus rien n’est possible, mais qui grimpe à l’assaut des montagnes malgré les difficultés géographiques et climatiques.
Au total, ce sont plus de 250 millions injectés par le conseil départemental, les communautés d’agglo, les communes et les syndicats mixtes. Et pas pour rien, puisque les sports d’hiver représentent sur une saison "normale" hors Covid 2,5 millions de nuitées et un chiffre d’affaires de près d’un milliard d’euros.

La pandémie laissera des traces, et pas seulement dans la poudreuse

Lors du dernier forum de l’emploi qui s’est tenu à Carros, les employeurs ont noté une baisse du nombre de candidatures pour les emplois saisonniers. Le "stop" de la dernière saison n’a pas encore abouti à un "encore". Mais l’on peut espérer de nouvelles vocations avec cette (ré)ouverture chargée de promesses. Même chose pour les moniteurs : certains ont décidé de changer de vie pour aller vers une carrière peut-être moins exaltante mais plus sûre. Les Alpes du Sud semblent moins concernées par ce phénomène que les
stations du nord.

Sans doute un effet J.O.

Y aura t-il un effet Jeux Olympiques, qui se dérouleront à Beijing (Pékin) du 4 au 20 février 2022 ? C’est bien probable, comme à chaque fois lorsque les champions donnent des fourmis dans les spatules au commun des skieurs.
Bien sûr, les quinze stations des A-M se sont bichonnées pour que cet hiver soit celui des grandes retrouvailles.
À une heure du littoral, elles sont déjà sur la ligne de départ !

Trois questions à Mylène Agnelli, Maire d’Isola

Après la pause forcée de l’an dernier, tout est-il prêt pour démarrer cette saison ?
- Oui. Nous nous sommes préparés à mettre en œuvre le passe sanitaire qui devient obligatoire. Pour le personnel des pistes, pas de problème : même si la vaccination n’est pas obligatoire, ils ont anticipé et une grande majorité a reçu les deux injections.

Et en ce qui concerne la clientèle ?
- Cela nous demandera davantage de manipulations, avec des contrôles de passe aux remontées mécaniques. Nous ne sommes pas inquiets car beaucoup de skieurs fréquentent les bars, les restaurants, les hôtels où il faut aussi présenter un passe pour pouvoir entrer.

Des conditions d’annulation et de remboursement sont-elles prévues en cas de confinement ?
- Les hébergements ont mis en place des conditions d’annulation très flexibles. Cela rassure la clientèle qui sait pouvoir venir l’esprit libre.

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