Vallée de l'Estéron : (...)

Vallée de l’Estéron : et au milieu coule une si belle rivière

Elle prend sa source à 1 600 mètres d’altitude du côté de Soleilhas, dans le parc naturel régional du Verdon, mais elle quitte très vite les AHP pour traverser les Alpes-Maritimes en commençant de manière spectaculaire dans la clue de Saint Auban aux parois vertigineuses.

Elle traverse ensuite des paysages sauvages, lèche les pieds de villages (Les Mujouls, Aiglun et Sigale) et se civilise davantage du côté de Roquestéron et de sa voisine La Roque-en-Provence où - surtout ne le répétez pas - l’on se baigne dans un décor grandiose et naturel.

Une rivière sublime ! ©JMC

À un peu plus d’une heure et demie de Nice par la route sinueuse qui traverse Gilette et se perd dans des montagnes sauvages, l’Estéron est une parenthèse verte pour la couleur de ses eaux et des forêts qui la bordent. C’est frais (encore qu’en plein été...) et revigorant.

Armez-vous d’un peu de courage (et de bonnes chaussures, d’une casquette, de crème solaire et d’une gourde) pour descendre au "pont de la cerise" (stationnement difficile à proximité le long de la route). À moins que vous ne préfériez éviter une marche en plein soleil et profiter des rives de la rivière dans le "centre-ville" de Roquestéron, village habité par un esprit... japonais (des grues en papier décorent les rues, des animations nippones etc.) et flemmarder sur la terrasse de l’auberge et des berges du cours d’eau.
Dépaysement garanti si près de la Côte d’Azur où l’Estéron va se perdre dans le fleuve Var, quelque part près du Broc, après avoir paressé dans des gorges
globalement inaccessibles. C’était notre chronique : cet été (re)découvrons les beautés de l’arrière-pays !

Photo de Une : Roquestéron s’est trouvée en 1760 avec le traité de Turin à la frontière de la France et les états de la Maison de Savoie. DR

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