Via Meridiès, le soin (...)

Via Meridiès, le soin en toute simplicité

En lançant sa marque, Via Meridiès ("Vers le Sud"), Aurélia Gellé souhaite faire partager son goût d’un soin simple, naturel, respectueux du corps et de l’environnement.

La marque n’a que quelques mois et le site internet seulement quelques jours. Treize produits certifiés bio (AB et Ecocert) sont d’ores et déjà disponibles, principalement des eaux florales pour le corps (issues de lavande, carotte sauvage, fleurs d’oranger et fleurs de bleuet), en spray ou roll-on, et des huiles essentielles (lavande, lavandin). "Le concept est de rester dans le bassin méditerranéen donc de faire des produits locaux avec des matières premières d’ici", explique Aurélia Gellé, qui précise avoir "élargi (son) ‘sourcing’ de producteurs aux pays méditerranéens parce que cela (lui) permet d’aller dans le Vaucluse, en Tunisie et au Maroc, parce qu’ils ont des huiles incroyables, et en Italie pour les huiles essentielles de citron".

Née à Grasse il y a 29 ans, elle travaille sur son projet depuis son retour du Canada il y a trois ans.
"À l’époque, j’étais à Montréal, je faisais de l’écotourisme. Je créais des circuits chez les habitants et j’ai découvert des personnes qui travaillaient avec des plantes médicinales au Guatemala, en Haïti, au Mexique. Cet environnement beaucoup plus naturel m’a rappelé mes racines. Quand je suis revenue en France, j’avais l’idée de mon projet : me lancer dans les produits naturels. Ce qui m’attirait beaucoup c’était de travailler avec des plantes médicinales. Je suis actuellement une formation en herboristerie et en naturopathie. Pour l’instant, la gamme, c’est un produit brut, je ne fais pas de synergie, de mélanges. La seule exception, c’est pour les tisanes et je me fais accompagner par une herboriste. Je teste et j’utilise mes produits tous les jours. Je suis mon premier cobaye ! Après il y a la famille et les amis".

Jardin botanique

Aurélia Gellé a le regard et les idées claires. Pour autant, elle a mille projets en tête. Dans un premier temps, elle souhaiterait étendre la vente de ses produits à l’Europe et au Canada. "J’aimerais pouvoir amener cette gamme de produits au Québec". Son offre évoluera régulièrement car elle souhaite "respecter le cycle des saisons" pour que les bienfaits de la plante fonctionnent pleinement. "Les produits se conservent quand même : les eaux florales, trois à quatre mois, et les huiles végétales, un an".
Soucieuse du zéro déchet, la créatrice réfléchit aussi à la possibilité de mettre en place une consigne pour ses flacons ambrés, qu’elle achète à une entreprise de Grasse et qui sont fabriqués en Allemagne.

Accompagnée par l’organisme de micro-crédit Créa-Sol pour lancer sa marque et aidée par une amie graphiste pour la création de son site, elle a installé ses bureaux et son atelier dans la maison de famille, à Montauroux, dans le Var. "C’est un peu là que tout a commencé. À l’époque, ce sont mes arrière-arrière-grands-parents italiens qui sont venus et ont tout construit. Ensuite, mon arrière-grand-mère récoltait les roses pour les vendre à Grasse pour les parfums".

Un jour, elle aimerait bien y faire un jardin botanique pour sensibiliser les jeunes aux vertus des plantes médicinales.

Photo de Une : Aurélia Gellé ©S.G

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