Immobilier : La taxe (...)

Immobilier : La taxe foncière, c’est un mois de crédit en plus chaque année

La fiscalité locale a un poids qu’il faut prendre en compte au moment de se lancer dans un achat immobilier.

Si la taxe d’habitation est à ranger parmi les souvenirs pour 80 % des foyers français, les taxes foncières, communément rassemblées sous l’appellation au singulier « taxe foncière », restent d’actualité pour les propriétaires.
Et elles ne cessent d’augmenter. Le groupe Meilleurtaux, spécialisé dans la comparaison et le conseil dans le domaine des crédits, a calculé l’incidence de cet impôt sur l’emprunt.
Résultat : sur l’ensemble du territoire national, le montant de la taxe foncière équivaut, en moyenne, à 1,1 mois de crédit en plus chaque année.

Des disparités notables sont observées en fonction des villes. Ainsi, à Nîmes, l’impact est particulièrement marqué (2,2 mois). C’est aussi le cas à Saint-Etienne (2,1 mois) ou au Havre (2 mois). À l’inverse, il ne représente que 0,2 mois supplémentaire à Paris, où le prix du foncier est très élevé (10 644 €). C’est d’ailleurs dans les villes où le mètre carré est le plus cher que les conséquences de la fiscalité locale sont le moins significatives. À Lyon par exemple, où le mètre carré coûte 5 356 €, le poids de la taxe foncière représente 0,5 mois de crédit en plus.

Et à Nice  ? Si l’on se base sur un tarif moyen de 4 294 €/m2, acheter un appartement de 70 m2 nécessite un investissement de 300 580 €. En s’endettant sur 20 ans à un taux de 1,30% hors assurance, le coût du crédit est de 40 928 €, soit une mensualité de 1 423 € hors assurance. Avec un prix moyen de la taxe foncière à 1 023 €, le montant de la mensualité grimpe de 85 € pour atteindre 1 508 €. En intégrant l’impôt, le taux du crédit passe à 1,90 %, ce qui revient donc à payer, chaque année, 0,7 mois de prêt supplémentaire.

Photo de Une : Le montant des taxes foncières représente environ un mois de crédit supplémentaire pour les acheteurs français. © JP

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