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L’urgentiste Patrick Pelloux en visite à l’hôpital Pasteur

  • le 27 janvier 2016

Le syndicat CGT de l’hôpital Pasteur a accueilli Patrick Pelloux, médecin urgentiste de l’AMUF-CGT. L’occasion d’une rencontre avec l’ensemble du personnel, et d’une visite les lieux.

« Cet hôpital reconstruit est très beau, moderne, et donc efficace et performant. C’est positif pour le service public et son image », se réjouit Patrick Pelloux, urgentiste en visite à l’hôpital Pasteur. Après avoir rencontré les différentes équipes de médecins, urgentistes, anesthésistes…, et visité le Samu. Il a ajouté « Les responsables sont dynamiques, les jeunes motivés. Il y a beaucoup de volonté, pour mieux servir et accueillir ».

Cette journée était aussi l’occasion de faire entendre les nombreuses revendications du personnel médical, très touché par la loi Santé et ses restrictions budgétaires.
A ce propos, Patrick Pelloux affirme : « On tourne dans une problématique politique, ce plan d’économie est complètement fou ». Un avis partagé par Christophe Prudhomme, son collègue « Le problème est que ces économies vont directement dans la poche des banques. Le personnel doit travailler dans de bonnes conditions et il attend naturellement un salaire à la clé ».

Pour Patrick Pelloux, « le syndicalisme doit vivre du terrain ». Ainsi, il fait la tournée des hôpitaux de province, pour améliorer le dialogue. Il ajoute « Tout cela est lié a ce qu’on a vécu, cette vague d’attentats. Il ne faut pas oublier qu’on est une société une et entière ». Par ailleurs, il juge aussi qu’on « peut toujours s’améliorer, il y a très probablement des sources d’améliorations. Mais pour cela, il faut des coopérations entre tous les différents services, il faut dynamiser avec l’ensemble, pas chacun de son coté ».

Ghislain Raoufi, secrétaire générale du Syndicat CGT Pasteur, explique : « Le pacte économique fait 11 milliards d’euros d’économie avec les hôpitaux publics. Cela se traduit par des non-remplacements après des départs à la retraite et de nombreuses suppressions de poste. Une erreur quand on sait que l’hôpital public est ouvert à tous et qu’il ne fait aucun tri sur ses patients, contrairement à des cliniques privées par exemple. D’ailleurs, le personnel a prouvé pendant les attentats qu’il est toujours là quand on en a besoin ».

Propos recueillis par Anaïs Bence

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