"Flex desk" : vers (...)

"Flex desk" : vers un nouveau départ ?

La crise sanitaire a révélé les côtés pratiques du télétravail et nombreux sont les salariés et chefs d’entreprise à avoir été conquis par cette méthode. Mais il se peut, qu’en plus du télétravail, la crise sanitaire permette aussi d’imposer le "flex desk" ou, en bon français, ’’le bureau nomade’’.

Plus communément appelé ’’bureau sans place fixe’’, la pratique consiste à ce que plusieurs employés au sein d’une même société occupent à tour de rôle un seul et même ordinateur fixe sur le lieu de travail. Plus de places attribuées, plus d’ordinateurs personnels, plus de bureau "décoré", mais seulement un même équipement que doivent se partager au quotidien plusieurs collègues en fonction d’un planning fixé.
Née aux États-Unis dans les années 1990, cette méthode a connu un certain succès à ses débuts sans pour autant s’imposer. Cependant, avec le développement du télétravail dans les prochains mois, les entreprises seront sûrement tentées de diminuer leur espace de travail sur site et le "flex desk" pourrait bien refaire surface.
Avec le développement des nouvelles technologies, l’omniprésence des applications, la multitude de services de sauvegarde de données ou documents en ligne comme le Cloud, les messageries instantanées et la précision des outils collaboratifs, le "flex desk" aura effectivement plus d’intérêt qu’il n’en a rencontré il y a quelques années. Combiné au télétravail, il fournit de la souplesse aux salariés qui travailleront à temps partagé entre le domicile et le site. Il faut tout de même garder à l’esprit que, tout comme le télétravail, cette façon de produire peut ne pas convenir à tous. Ce mode de fonctionnement correspond aux personnes dont les horaires de travail sont relativement souples (comme ceux qui sont beaucoup en rendez-vous, qui voyagent, ou qui sont sur le terrain). Avant de mettre en place le bureau nomade, il faut déjà savoir quels postes peuvent être compatibles et, surtout, si le travail des salariés concernés ne risque pas d’être impacté d’une quelconque manière. Il faut s’assurer de l’accord des employés (dispositions du Code du Travail) en préparant bien en amont une transition en douceur.

Visuel de Une : Le bureau ça se partage ! DR Illustration

deconnecte