Discours de Vœux du (...)

Discours de Vœux du Bâtonnier du Barreau de Grasse

  • Par EDITEUR --
  • le 25 janvier 2013


Mesdames, Messieurs,

Madame Le bâtonnier désigné et moi-même, vous souhaitons à
tous la bienvenue en ce début d’année dans ce moment privilégié
de la vie de notre Barreau.

Monsieur Le Président, Monsieur Le Procureur de la République,
Mesdames et Messieurs Les Magistrats, Mesdames et Messieurs
les greffiers, votre présence est la manifestation de l’excellente
relation que, de tradition, le Barreau de Grasse entretient avec
l’ensemble des juridictions du ressort.

Cette qualité est l’effet de la communication constante que je
m’attache à maintenir, comme mes prédécesseurs avec chacun
d’entre vous.

Nos rendez-vous mensuels Monsieur Le Président, Monsieur Le
Procureur, comme les réunions plus ponctuelles avec les Présidents
de Chambres, nous permettent de régler les rares incident inhérents
à la vie d’un tribunal et de résoudre même certains désaccords,
jusque très récemment, mais je laisserai à Monsieur le Président de
la DPA le soin d’annoncer à la prochaine assemblée générale,
certaines avancées.

Il nous reste à compléter et améliorer la communication par le
RPVA, qui fonctionne malgré tout de manière satisfaisante.

Nous comptons, vous et moi, sur une prochaine réunion et sur le
travail effectué par Maître Roland Rodriguez pour homogénéiser
les pratiques des greffes et des confrères.

Ce mode de communication pour efficace qu’il pourra être, ne
demeure néanmoins qu’un outil ; cet outil permettra une amélioration
des relations entre le Palais et le Barreau s’il s’appuie, comme chacun
le souhaite, sur une estime mutuelle entre avocats, magistrats et
greffiers.

Vous le savez, au cours l’année passée, deux avocats, le
Bâtonnier Antoine Sollacaro et Maître Raymonde Talbot, ont été
assassinés.

Le Barreau de Grasse, comme le Barreau de Nice étaient présents
dans ces épreuves aux côtés de nos confrères ajacciens et
marseillais.

Pour être plus léger en ce début d’année, m’adressant maintenant
plus particulièrement à mes confrères grassois, je tiens à
exprimer ma reconnaissance à chacun d’eux :

La quasi-totalité d’entre vous avez eu l’excellente idée de ne pas
mourir durant cette année passée.
Mes prédécesseurs et Madame le Bâtonnier Mouchan savent à
quel point un tel évènement, même s’il n’intervient pas dans des
circonstances aussi tragiques que celles que je viens d’évoquer,
est douloureux et redouté.

Certes, par le passé, nous avons pu assister à de fastueuses
obsèques ; et moi-même qui vous parle, j’aurai à coeur, comme le
chante Brassens dans « Les funérailles d’antan » de mourir plus
haut que mon...

Donc pas de décès, encore merci et surtout tenez bon, plus que
onze mois, après...advienne que pourra.

En revanche beaucoup de naissances !
Ce qui démontre la vigueur, la jeunesse de notre Barreau et ce
souci qui nous habite tous de perpétuer l’espèce, suivant ainsi
l’exemple de la meilleure d’entre nous, à ce titre comme dans
d’autres.

Ces nombre de naissances m’a permis d’observer un étrange
phénomène, certes marginal.

La rupture de la poche des eaux est parfois précédée, en général
dans les neufs mois qui précèdent, de la rupture du contrat de
collaboration libérale !

Avec, pour une certaine élite, la découverte d’une faute
déontologique permettant au collaborant de se dispenser du délai
de prévenance.

Ce phénomène, rare dans notre Barreau, est tout de même assez
généralisé pour que des assureurs vigilants aient créé un contrat
intitulé « Chance Maternité ».

Un conseil de bâtonnier à nos jeunes candidates à la procréation,
examinez les conditions de cette garantie, on n’est jamais trop
prévoyant...

Evidemment, comme l’année passée, votre Bâtonnier est là pour
veiller de manière assez efficace au respect de la dignité de
chacun.

Je m’adresse maintenant aux jeunes confrères qui ont eu
l’excellente idée de nous rejoindre ici à Grasse.

Je vous adresse mes sincères félicitations !

La carrière que vous avez choisi d’embrasser est assurément la plus
belle, la plus enthousiasmante !

Soyez constamment attachés au serment que vous venez de
prononcer !

Madame Le Bâtonnier désigné et moi-même avons été les témoins
de votre prestation de serment !

Nous garantissons, à notre place, le respect de notre déontologie et
de l’honneur attachées à notre robe !

Soyez conscients, chacun, que vous incarnez dorénavant à tous
moments de votre exercice professionnel, mais aussi dans votre vie
plus personnelle, les valeurs contenues dans notre serment.

Soyez également conscients que vous appartenez dorénavant à un
Barreau, apprenez de chacun des confrères plus anciens que vous
côtoierez, n’hésitez pas à les interroger parce notre fonction repose
aussi sur une expérience commune et partagée.

C’est pourquoi je vous demande d’accueillir maintenant les
confrères suivants :

LISTE (voir document joint à l’article)

Enfin, pour sacrifier aux bonnes habitudes, je vous souhaite mes
chers amis une bonne et heureuse année 2013 !

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