Réunion du Comité Directeur du projet MOS 24

L’un des objectifs prioritaires de la Métropole est de réduire l’empreinte
carbone, à laquelle les transports contribuent largement. Dans ces conditions, la diminution du nombre de poids lourds qui transitent par l’autoroute A8, sans apport de quelque nature que ce soit à notre territoire, est une priorité.

Le MOS 24, abréviation de Motorways Of the Sea, est un appel à projet
européen initié en 2010 par l’agence exécutive des transports. Il s’agit
d’une autoroute de la mer, un système interconnecté de transport de marchandises intégrant la voie maritime et concernant plusieurs pays.

En effet, 600 000 poids lourds traversent chaque année notre territoire
sans s’y arrêter ! La réussite de MOS24 permettra de détourner une grande
partie de ces poids lourds vers le ferroviaire, avec une arrivée à Gênes et un
débouché sur la Méditerranée.

Présentation du MOS24

Que signifie MOS ?
Il s’agit de l’abréviation de Motorways of the Sea.

Pourquoi 24 ?
Il s’agit du Corridor ferroviaire PP24 qui s’étend de Rotterdam à Gênes.

Qu’est-ce qu’une autoroute de la mer ?
Une autoroute de la mer est un système interconnecté de transport de
marchandises intégrant la voie maritime et concernant plusieurs pays.

Type de projet :
MOS24 est un appel à projet européen initié en 2010 par l’agence exécutive des transports. Elle a pour mission de mettre en œuvre la politique définie par la DG « Transports » de la Commission européenne.

Domaine :
Transport de marchandises et en particulier report modal de la route
vers le fer et la mer. A terme, il s’agira de développer les infrastructures
intermodales du port de Gênes ainsi que les fréquences et l’attractivité de
la voie maritime afin que les transporteurs utilisent le moins possible la
route.

Présentation générale :
L’agence exécutive européenne des transports (TEN-T) a lancé en 2010 le projet « MoS 24 » qui a notamment pour objectif :

 D’étudier la situation du corridor PP24 et les obstacles au développement des autoroutes de la mer en Méditerranée.

 De développer un portail informatique unique expérimental qui permettra aux transporteurs de trouver de manière simple et à des conditions financières attractives des solutions de transport multimodal qui mettent en valeur le transport par mer en lieu et place de la route. Il s’agit de connecter le corridor ferroviaire PP24 (Rotterdam/ Gênes) et les autoroutes de la mer au départ de Gênes.

 De développer à partir des résultats des études et d’un fonctionnement expérimental du prototype une politique de sensibilisation des autorités compétentes afin d’obtenir les modifications règlementaires et en particulier la mise en place d’un Ecobonus.

Organisation :
Le chef de file du projet MoS 24 est l’autorité portuaire de Gênes qui anime un réseau de 9 partenaires.

Quel est le budget de ce projet européen ?
4, 9 M€ HT de 2011 à 2013 La Métropole Nice Côte d’Azur bénéficiera d’une aide du fonds européen
de l’agence exécutive des transports.

Pourquoi la Métropole est-elle partenaire du projet MOS24 ?

L’un des objectifs prioritaires la Métropole Nice Côte d’Azur, autorité
organisatrice de transport, est de réduire l’empreinte carbone à laquelle
les transports contribuent largement. Dans ces conditions, la diminution
du nombre de poids lourds qui transitent par l’autoroute A8, sans apport
de quelque nature que ce soit à notre territoire, est une priorité.

La réussite du projet MoS24 aura des conséquences positives tangibles
et quotidiennes pour les habitants de la Métropole Nice Côte d’Azur. En
effet, 600 000 poids lourds traversent chaque année notre territoire sans
s’y arrêter. La réussite de MOS24 permettra de détourner une grande
partie ces poids lourds vers le ferroviaire avec une arrivée à Gênes et un
débouché sur la Méditerranée.

Par ailleurs, Christian Estrosi Maire de Nice, Président de la Métropole
Nice Côte d’Azur, soutient la création d’un Ecobonus, alimenté par une
Eurovignette, au péage de Vintimille. De cette façon les sommes prélevées
sur le transport routier (Eurovignette) serait reversées aux transporteurs
utilisant le fer et la voie maritime ; ceci permettrait de rendre encore plus
attractive financièrement l’utilisation des autoroutes de la mer.

Mme Nathalie Kosciusko-Morizet a fait part du soutien du gouvernement
français à cette démarche. Naturellement, il conviendra de conduire avec
les transporteurs une démarche incitative et participative.

Enfin, il convient de noter que, le 11 février 2011, NCA et Gênes ont signé
un protocole de partenariat qui porte notamment sur le ferroviaire (LGV
PACA, partie Alpes-Maritimes/Italie, innovation numérique et autoroutes
de la mer).