A partir du 1er août, profitez des "Nocturnes du Château" à Nice

A partir du 1er août, dans le cadre de « Mon Eté à Nice 2021 », venez passer un moment agréable sous la belle étoile pour les « Nocturnes du Château ». Tout au long du mois, théâtre, musique et danse investissent l’Espace Cathédrale de la Colline du Château (vestiges archéologiques).

Au programme

  Dimanche 1er août
20h > BACK TO LIFE
Cie Le Sixième étage

Quatre femmes reposent allongées au sol, l’une contre l’autre. Elles sont peut-être endormies, peut-être en attente. On entend leur respiration et un murmure. Proposant une gestuelle précise, elles semblent nous confier un secret et esquissent des souvenirs lointains de leur passé. Elles nous appellent et nous happent par leur étrangeté et l’intensité de leur présence. Le groupe se forme et se lie, la danse se libère au son de la musique de Johann Sébastian Bach. L’énergie monte et semble tisser des liens durables entre elles. Comme une renaissance après un long sommeil, comme une envie d’énergie salvatrice pour prendre un nouveau départ, comme un besoin de vivre intensément, ensemble, « Back to Life » est une création sensible et engagée qui mêle la puissance et la vitalité au féminin… une ode poétique à la liberté.

20h45 > SADA
Cie Phase
Sada est une création pour deux danseurs, une cérémonie chorégraphique contemplative moderne. Dans une atmosphère lumineuse diffuse et intime, les interprètes traversent un crescendo dansant de transformation. Le silence de l’extase laisse place aux mouvements bestiaux, instinctifs et organiques. Les danseurs absorbent chaque note, chaque rythme et évoluent dans une quête frénétique de plaisir et de vérité. Sada questionne notre aptitude à nous laisser « porter », toucher et transformer par le monde. Un instant dansant flottant où le temps de notre société laisse place à celui de notre humanité. La Compagnie Phase présente le travail artistique de la chorégraphe Sophie Boursier. La compagnie tend à développer son travail chorégraphique autour de l’humain, de ce qui résonne en lui et au-delà, dans ses dimensions physique, mentale et psychique.

 Lundi 2 août

20h > CLEMENT ALTHAUS TRIO

Depuis plus de dix ans, Clément Althaus compose pour les hauts lieux de création de la région (Opéra Nice Côte d’Azur, Anthéa, Théâtre National de Nice). Il nous entraine dans son univers de chansons pop rock avec guitare et piano, accompagné par la talentueuse Christelle Bernard au violon et violoncelle et le brillant Jérémie Boumendil à la batterie. Poésie rock, humour swing et ballades incandescentes. Ici, même la bossa devient cynique ! Alors on nage à contre-courant pour mieux se laisser emporter. On danse à contre-pied pour frapper des mains sur le temps.

 Mardi 3 août

20 h > JOHNNY AND THE WALKERS

« Johnny and the walkers », quatuor de musiciens niçois, vous donne rendez-vous sur la Colline du Château pour un concert exceptionnel. Le répertoire audacieux de « Johnny and the walkers » rassemble beaucoup de grands classiques de la musique des années 50. Jazz, rock, musique latine… Ce groupe de musiciens énergiques et complices vous laissera un souvenir inoubliable de votre soirée.

 Mercredi 4 août

19h > BACK TO LIFE
Cie Le Sixième étage

20h > LES DEMOISELLES
Cie Harpe Diem
Un duo de harpes surprenant, tout sauf classique ! « Les demoiselles » vous entraînent dans leur univers, mettant leur duo de harpes au service de toutes les (bonnes) musiques : variétés, musique de film, pop, jazzy… Un concert pétillant proposé par deux « 1er prix du Conservatoire de Nice », une parenthèse inattendue dans un cadre magique… A découvrir !

 Jeudi 5 août

20h > FEMMES, LE TEMPS D’UN CHANT
« Femmes, le temps d’un chant » est un spectacle musical imaginé et interprété par la soprano Diane Frémaux accompagnée par trois musiciens : Stéphane Eliot à l’électone (orgue symphonique), Serge Gallice à la guitare électrique et Cédric Mercury à la batterie. De l’opéra en passant par le music-hall, les comédies musicales et les grandes voix françaises et internationales, la soprano Diane Frémaux propose une série de morceaux choisis en interprétant des chanteuses célèbres telles que Maria Callas, Judy Garland ou encore Edith Piaf et Liza Minelli. C’est un voyage musical au pays de la voix qui est proposé dans ce spectacle unique dédié aux plus grandes cantatrices et chanteuses. Le public est aussi partie prenante du spectacle. En effet, lors des changements de tableau, des morceaux célèbres sont interprétés par les musiciens et les paroles des chansons sont diffusées sur l’écran géant permettant à chacun de chanter ces airs incontournables que sont Toréador de Carmen, la Javanaise de Serge Gainsbourg ou encore L’hymne à l’amour d’Edith Piaf.

  Dimanche 29 août

20h > BAR DE SPIRO SCIMONE
Compagnie Oléa
Nino est barman, Petru est consommateur. À eux deux ils refont le monde dans un petit bar. L’un rêve de bars à cocktail chics, l’autre voudrait faire fortune en jouant aux cartes avec la pègre locale. Deux losers magnifiques qui tirent des plans sur la comète. Une comète qui ne va jamais très loin…

 Lundi 30 août

18h30 > ALICE AU PAYS DE NICE
Sur réservation (inscriptions en ligne à venir sur nice.fr)
Un spectacle tout public pour partir à la rencontre de personnalités iconiques du XIXème siècle qui ont séjourné à Nice. Laissez-vous emporter dans le jardin des merveilles dans cette pièce hilarante et loufoque à travers une époque clef de la transformation de Nice en paradis touristique. Alice est l’alter ego de la jeune poétesse niçoise Agathe-Sophie Sasserno, qui a vécu au début du siècle. Promise en mariage non désiré et inquiète de son avenir artistique, elle parcourt le siècle à la rencontre de personnalités venant de toute l’Europe. Elle tombe sur Thomas Coventry, un gentleman anglais qui cherche à tout prix l’heure exacte et veut instaurer un coup de canon tous les midis car les Niçois, dit-il, sont trop en retard. Elle confronte ensuite deux auteurs bien curieux qui prennent le thé. Le Français Gaston Leroux et le Russe Anton Tchekhov tentent d’écrire une pièce ensemble mais n’ont pas du tout les mêmes idées et ce récit n’a aucun sens. Puis elle croise un homme en méditation, qui n’est d’autre que le philosophe allemand Friedrich Nietzsche, qui la questionne sur ses pensées les plus profondes. Plus loin, elle fait la connaissance d’un botaniste niçois, Jean-Baptiste Barla et de son collaborateur l’aquarelliste Vincent Fossat qui célèbrent ensemble la découverte d’une nouvelle fleur dans leur registre en chantant et dansant de manière improbable. Enfin, Alice arrive au sein de la cour de la fameuse monarque anglaise, la reine Victoria une femme autoritaire mais amoureuse des arts, et qui tient à tout prix à gagner au jeu de mourra contre la jeune Niçoise.

20h > ON NE BADINE PAS AVEC L’AMOUR
Cie Triphase

Camille et Perdican retournent dans le château où ils ont passé leur enfance. Tout a été prévu pour leur retour. Même leur noce. Un heureux évènement qui pourrait bien ne pas arriver. Entre les deux jeunes gens, l’amour cède place à l’affrontement. Pour une Camille tout juste sortie du couvent, on ne peut badiner avec l’amour. Mieux vaut l’abstinence que risquer une désillusion. Doit-on absolument prendre l’amour au sérieux ou ne doit-on pas ? Telle est la question… Le but ici est rendre actuel le texte, malgré les années qui nous en séparent, et le faire entendre par le public sans le retoucher. Pour cela, la compagnie s’appuiera sur les particularités qui la définissent : son énergie, sa folie, son humour mais aussi (et oui !) sa sensibilité. L’occasion de passer un moment singulier, loin des clichés, en redécouvrant ce classique de la littérature romantique.

 Mardi 31 août

20h > LE CASQUE ET L’ENCLUME
Compagnie Tac Théâtre

Dans 50 ans, plus rien ne sera ? Peut-on vraiment ignorer le futur alors ? Peut-être pas, si, par la magie du théâtre, nous nous plaçons dans les années 60-70, en pleine explosion des utopies culturelles. Notre présent devient alors le futur de cette époque. Parler de notre époque, de notre monde, du théâtre que nous vivons au quotidien s’est affirmé comme une évidence. Nous nous sommes donc plongés dans l’atmosphère hyper stimulante et dynamisante des utopies culturelles des années 60-70 pour porter un regard sur le théâtre 50 ans plus tard, le nôtre. Le nôtre oui, mais aussi l’autre théâtre : celui qui aurait pu être. Ce décalage dans le temps, cette mise à distance, qu’elle soit spatiale ou, dans notre cas, temporelle est précisément l’endroit où certaines évidences peuvent apparaître et où l’humour peut naître…

Retrouvez toute la programmation « Mon Eté à Nice » sur moneteanice.fr