Transition énergétique :

Transition énergétique : les déchets nouvelle source de "richesse"...

Dans un monde où les Français produisent 500 kilos d’ordures ménagères par habitant et par an, il y a une vraie place pour l’économie circulaire et c’est urgent !

Biomasse : inépuisable...

Principale ressource renouvelable en France : la biomasse représente 65% de la production d’énergie propre. Elle est issue de la fermentation de matières organiques, animales ou végétales (déchets verts, biodéchets des ménages, de la restauration, de la distribution, des industries agroalimentaires… etc.). La biomasse jouit d’une forte popularité puisque notre pays s’est fixé pour 2020 l’objectif de 23% d’énergies renouvelables.

Et ça marche !

Le plus grand centre de revalorisation de déchets d’Europe se trouve dans la petite ville de Sequedin (Nord).
Les biodéchets produits par les quelques 1,1 million d’habitants de la Métropole lilloise y sont traités par une quarantaine de personnes qui valorisent ainsi jusqu’à 50 000 tonnes par an.

Au menu des restaurants

Avec près de 900 000 tonnes de matières issues des repas, la restauration est l’un des plus importants producteurs de biodéchets. "La Tricyclerie", à Nantes, est une association qui collecte à vélo auprès des professionnels (restaurants, entreprises, commerçants dans le centre-ville) et se charge ensuite d’assurer le compostage ainsi que la distribution de celui-ci.
Un bon moyen de gérer les déchets tout en générant des profits...

Et mon vieux téléphone ?

Des entreprises se chargent de racheter votre mobile usagé, votre ordinateur, votre console de jeux etc… afin de lui donner une deuxième vie. Une restauration plus tard, votre ancien appareil fera un heureux. Sinon, certains de ses composants seront réutilisés. Des tiroirs vides, un peu d’argent de poche, un geste pour la planète, une action solidaire, des emplois créés, bref tout le monde en profite !

Le projet Plastic Odyssey

L’équipe de la startup française se prépare à faire le tour du monde. Son projet ? Fournir gratuitement des micro-usines de recyclage sur les côtes africaines, asiatiques ou encore sud-américaines, là où les déchets en plastique sont évacués directement dans les océans. L’idée est de permettre à la fois de créer localement une véritable ressource et de l’emploi. Le modèle économique de ce type d’entreprise est avant tout basé sur le mécénat.

Des récompenses à Istanbul et Grasse

À Rome ou Istanbul, on peut désormais payer son ticket de train en déchets. Une opération simple puisqu’il s’agit de jeter une bouteille en plastique dans une machine qui rechargera automatiquement votre carte de transport. Un même système vertueux existe à Grasse où des conteneurs connectés permettent d’obtenir des ristournes chez les commerçants.

Busines model...

Toutes ces innovations, ces projets, ces associations naissantes prouvent qu’il est désormais possible d’associer économie circulaire et système financier efficace. Une étude réalisée par The Natural Marketing Institute prouve que tout ce qui touche au ‘’green’’ est tendance : 58% des consommateurs sont plus susceptibles d’acheter un produit issu d’entreprise à impact écologique faible. Ils seraient même prêts à dépenser 20% de plus pour ces produits. Créer une entreprise qui tend vers le zéro déchet peut alors devenir lucratif...

Durcissement des législations

Il est important de se préparer à la législation et aux coûts futurs des réglementations sévères en matière environnementale.
En 2014,une entreprise payait 8,4 euros par tonne de CO2 émise. En 2022, nous en serons à 103,4 euros (cf. projet de loi de finances 2018).
De plus en plus de programmes politiques français et européens auront comme thème la transition écologique. À l’heure des taxes sur les billets d’avion, prendre de l’avance peut se révéler crucial...

Photo de Une (Illustration DR)

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