Disparition de Philippe

Disparition de Philippe Léon, figure de la presse locale

L’ancien patron de la Tribune Côte d’Azur, titre qu’il avait racheté en 1981, s’est éteint le 8 février, à l’âge de 87 ans. Pour le président du conseil départemental Charles Ange Ginésy il s’agit « d’une perte immense pour les Alpes-Maritimes  ».

« Grand nom du journalisme azuréen, il était un mentor et un repère pour ses équipes qui louent unanimement sa volonté, son ambition et ses qualités humaines », a-t-il témoigné sur X. La rédactrice en chef de la Tribune Côte d’Azur, Isabelle Auzias, a écrit qu’il était « plus qu’un patron », estimant que les équipes du journal perdaient «  une figure quasi paternelle, un esprit vif et visionnaire. Un pilier fondateur ». Le député Éric Ciotti et le maire de Nice Christian Estrosi ont tous deux salué «  une figure emblématique », de la presse économique et juridique locale pour le premier, du journalisme niçois pour le second.
De grands entrepreneurs ont également réagi à l’annonce de son décès. Marcel Ragni a fait part de sa tristesse et de son amitié. Claire Peradotto a rendu hommage à « un grand visionnaire », « toujours présent pour son territoire  ».
Né à Alger en 1937, Philippe Léon était arrivé en France en 1962 et a exercé plusieurs métiers avant de choisir le monde de la presse, d’abord en intégrant les NMPP (Nouvelles messageries de la presse parisienne) puis en fondant le guide des sorties maralpines 7 jours 7 nuits, début de son parcours ascensionnel.

Jean-Marie Ciais, directeur de la publication et François-Xavier Ciais, gérant des Petites Affiches ainsi que l’ensemble des collaborateurs de notre journal s’associent à cet hommage et adressent leurs plus sincères condoléances à Philippine et à la famille Léon.

Phoot de une (détail) ©Tribune Côte d’Azur