SOLIHA : quand le bonheur du locataire rime avec la tranquillité du propriétaire

L’association SOLIHA (ancien PACTARIM) a été créée en 1952 à Nice, à une époque de reconstruction où le mal-logement était un fléau. Les difficultés ont évolué, mais les problèmes subsistent. Le besoin d’accompagnement d’une structure associative engagée et pragmatique paraît donc plus que jamais indispensable.

Ses vingt salariés traitent aussi bien des problèmes sociaux, que des problèmes techniques (adaptation des logements, insalubrité, précarité énergétique (voir encadré), location sociale.
SOLIHA (qui dispose déjà d’un parc "social" de plus de 200 logements) s’est engagé depuis 2013 sur la première des précarités : le manque de logements, en développant une activité immobilière sociale et en créant aujourd’hui une Agence Immobilière Sociale (AIS).
En effet 70% de la population peut prétendre à un logement social compte tenu de ses revenus, mais les 35 000 demandes actives de logements sociaux sont à rapprocher des 3 500 à 4 000 attributions annuelles...
Le constat est sans appel : malgré la volonté politique réelle aujourd’hui, on ne peut construire suffisamment pour répondre à la demande car le foncier est cher, et le retard important.

De 20 à 35 000 logements vacants

La réalité humaine est claire également : "Une femme qui travaille avec un enfant et qui gagne 1 500 € par mois ne peut plus se loger dans un T3 sur la bande littorale. Le taux d’effort du logement est passé de 10% il y a 40 ans à 30% des ressources disponibles aujourd’hui, voire beaucoup plus. Nous rencontrons tous les jours des familles qui ont dépassé les 50%  !" explique Stéphane Le Floch avant de poursuivre : "Beaucoup d’actifs sont obligés de s’éloigner de la bande littorale pour trouver des loyers abordables, ce qui rajoute des frais de transport et des difficultés".
Un vrai déficit qui trouve néanmoins une possible solution que propose SOLIHA : "Sur le département, beaucoup de logements sont vacants. Les propriétaires préfèrent les laisser vides, quitte à payer une taxe, que de prendre le risque de les louer" enchaîne Élodie Agnès, prospectrice chez SOLIHA. Beaucoup de propriétaires considèrent la location comme un ’’risque !"
Stéphane Le Floch reprend : " On estime à entre 4 et 7% du total du parc privé le nombre de logements vacants. Cela représente entre 20 et 35 000 logements qui pourraient être remis en location. Les propriétaires préfèrent laisser le bien à leurs enfants ’’qui se débrouilleront’’. Nous leur proposons une solution qui permet de re-louer ces logements en gardant l’esprit parfaitement tranquille".

Défiscalisation de 85%

SOLIHA offre en effet à ces propriétaires une solution qui leur apporte sécurité et tranquillité. Peu connue, cette solution s’appuie sur garantie quasi-totale apportée par SOLIHA, dont les équipes accompagnent et sécurisent en plus les locataires.
Elles accompagnent également le propriétaire qui ne s’occupe de rien, et confie son bien en gestion à l’association.
Tout est anticipé : garantie des loyers, vacance du bien selon la formule, dégradations, accompagnement social et familial des locataires, etc…
Pour inciter les propriétaires à louer "solidaire", et ce n’est pas le point le moins important, une forte défiscalisation de 85% est accordée sur les revenus fonciers, ainsi qu’une prime et aussi des aides sur les travaux afin de
"rafraîchir" les logements restés trop longtemps inoccupés !
De quoi assurer un loyer net plus élevé, retrouver la sérénité, rénover son logement, tout en aidant des locataires en difficulté.

Un système vraiment "gagnant-gagnant !"

Un exemple concret !

Étudions la simulation proposée par SOLIHA pour un appartement de 60m2 loué normalement 800€ hors charges. En tenant compte par exemple d’un barème d’imposition de 41%, le bailleur ne récupère que 282€ (CSG/RDS, imposition, garantie des loyers, frais d’agence déduits). En revanche, la location solidaire avec SOLIHA lui laisse un revenu de 500 €, soit 218 € par mois de plus ! Et cela sans compter une prime de 1 000 € et une aide sur les travaux qui peut aller de 40 à... 100 %.