Deux unités opérationnelles

Deux unités opérationnelles pour les victimes de violences à Toulon

Situées au sein de l’Hôpital Sainte-Musse, l’Unité d’Accueil Médico-Judiciaire (UAMJ) et l’Unité d’Accueil Pédiatrique Enfants en Danger (UAPED) accueillent des victimes de violences (mineures et majeures) dans le cadre d’une procédure judiciaire.

Le 14 décembre, après une année d’expérimentation avec l’UAMJ, le centre hospitalier Intercommunal Toulon – La Seyne-sur-Mer a inauguré le volet « enfant » du dispositif UAPED.

Sur place dans ces unités, les victimes reçoivent une prise en charge globale (médico-psychologique, médico-légale et judiciaire). L’intérêt est de concentrer en un même lieu et en même temps tous les acteurs concernés (médical, police, gendarmerie, justice, services sociaux) en permettant une meilleure prise en charge (pas de répétitions inutiles des récits pour la victime, lieu sécurisé et dédié).

Dans une démarche pluridisciplinaire, l’ouverture de ces deux unités est le résultat d’un travail partenarial avec, aux côtés du centre hospitalier Intercommunal Toulon – La Seyne-sur-Mer, le ministère de la Justice, l’Agence Régionale de la Santé PACA et l’ensemble des acteurs concernés (police, gendarmerie, services sociaux, associations, etc.).

L’amélioration de la prise en charge des victimes de violences est l’un des axes forts du projet médical intégré au projet d’établissements commun entre le Centre Hospitalier d’Hyères et le centre hospitalier intercommunal Toulon- La Seyne-sur-Mer.
Le ministère de la Justice, la Cour d’appel d’Aix-en-Provence et le tribunal judiciaire de Toulon accompagnent financièrement la création des deux unités à hauteur de 640 000€ annuels pour l’UAMJ et de 58 000€ annuels pour l’UAPED.
Cette mobilisation financière déterminante poursuit plusieurs objectifs, notamment la création d’une équipe mobile de médecins légistes pour procéder aux examens médicaux de personnes en garde à vue et éviter ainsi de multiples transferts de gardés à vue entre les services de police ou de gendarmerie et les hôpitaux. Elle a également permis la création d’une structure d’examen permettant la prise en charge, l’examen médico-légal et psychologique des victimes d’infractions pénales et d’une structure d’accueil pédiatrique des enfants en danger permettant de réaliser leurs auditions par les enquêteurs dans un cadre médical, et leur examen médico-légal et psychologique.
L’année 2024 va être consacrée à la finalisation de nombreux partenariats entre les institutions pour optimiser le fonctionnement des deux structures.

Photo de Une : ©Alain BLANCHOT

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