A Toulon, une nouvelle convention entre les polices nationale et municipale

Cette déambulation a été suivie de la signature de la convention de coordination entre la police nationale et la police municipale entre le préfet du Var, le maire de Toulon et le procureur de la République près le Tribunal judiciaire de Toulon.

TRANQUILLITÉ PUBLIQUE

Afin de poursuivre l’action déterminée de l’État et de la Ville pour lutter contre la délinquance, les trafics de stupéfiants et assurer la tranquillité publique, il a semblé nécessaire de réécrire la convention de coordination entre les polices nationale et municipale.

« Cette convention a pour objectif de renforcer la coopération entre policiers nationaux et policiers municipaux qui sont désormais amenés à intervenir sur l’ensemble du territoire de la commune, sans aucune distinction de secteurs ou de quartiers » a rappelé Philippe Mahé.

Le représentant de l’Etat a ajouté : « Au-delà de la lutte contre la délinquance et le trafic de stupéfiants dans les quartiers les plus sensibles de la ville, dont certains classés en quartiers de reconquête républicaine dans lesquels sont déployés des renforts de police (3 à Toulon avec La Beaucaire, Pontcarral et Sainte Musse), cette convention doit permettre d’améliorer encore davantage la sécurité dans tous les secteurs de la ville ».

Cette convention intervient dans la continuité de l’opération globale de sécurité menée dans le centre ancien au 4e trimestre, sous l’autorité du procureur de la République de Toulon, avec les services de police (DDSP, CRS), les douanes, les services de l’État (direction départementale de la protection des populations, direction départementale des finances publiques, inspection du travail) et la police municipale de Toulon.

Cette opération, menée en étroite collaboration avec la ville de Toulon, avait pour objectif de lutter contre les violences aux personnes en mobilisant l’ensemble des services et en renforçant la présence policière sur le terrain. Il s’agissait également de mener des actions anti-stups et des contrôles contre les marchands de sommeil.