Critiqué, le préfet des Alpes-Maritimes compte bien rester

« Je vous renverrais à cette affiche qui avait été apposée sur les murs par le gouvernement de Winston Churchill pendant le ‘Blitz’, le bombardement de Londres (au cours de la Seconde Guerre mondiale, ndlr) : ‘Keep calm and carry on ». Gardez votre calme et continuez normalement votre boulot », a-t-il déclaré aux médias présents pour visiter le dispositif de sécurité du match de football du tournoi olympique messieurs entre le Maroc et l’Irak disputé mardi soir à Nice. « Voilà, c’est ce que je fais, aujourd’hui, demain et tous les jours. D’ailleurs, je ne pars pas en vacances, je suis là, pour assurer la sécurité de tous les Maralpins et les Maralpines. »
Dans un entretien accordé au journal Aujourd’hui en France dimanche du 28 juillet, Christian Estrosi reproche au préfet, quelques jours après l’incendie criminel qui a coûté la vie à sept Niçois dans le quartier des Moulins, de ne pas en faire assez dans la lutte contre le trafic de stupéfiants : «  Le problème des Moulins, c’est le narcotrafic, qui relève de l’État. (…) Le préfet m’a dit : ‘La sécurité c’est moi et personne d’autre.’ Je demande qu’il en tire les conséquences et souhaite la nomination en urgence d’un préfet compétent qui ne se paie pas de mots ».