David Lisnard veut « continuer à dynamiser » le territoire de Cap Azur

« Le modèle de gouvernance du pôle métropolitain Cap Azur est unique en France puisqu’il est fondé sur le principe de subsidiarité et ne génère aucune fiscalité additionnelle, aucune indemnité aux élus, aucune complication administrative, afin de préserver le contribuable tout en améliorant l’action publique », a souligné David Lisnard, cité dans un communiqué de presse d’Agglomération Cannes Lérins. «  Nous montrons ainsi qu’il est possible de délivrer un service public performant sans ressources supplémentaires. En témoignent toutes les actions déjà initiées depuis 2018 en matière d’écologie (distribution de 2 744 composteurs individuels en 2023, harmonisation des accès et tarifs aux déchèteries), de transport (251 bornes de recharge électriques installées, mise en place du service Handi-Mobilité à la demande) ou d’économie (mise en réseau des pépinières d’entreprises). C’est dans le respect de ces fondamentaux que nous allons continuer à dynamiser nos bassins de vie au service des habitants  », a-t-il encore indiqué.

Trois piliers

En 2024, le président de Cap Azur s’attachera à renforcer les projets déjà existants et à en lancer de nouveaux, comme l’obtention des financements dans le cadre du programme « Territoires d’industrie  », le déploiement, cet été, d’un cadastre solaire « pour détecter le potentiel solaire des toitures » ou encore le lancement d’une « campagne de sensibilisation sur la bonne gestion du tri de la poubelle jaune (30 % de défaut de tri en moyenne)  ». Les champs d’action sont nombreux : le développement économique, l’énergie, la gestion et la valorisation des déchets, les transports, l’environnement et l’habitat.

Cap Azur, institué en 2018 pour une durée illimitée, réunit les communautés d’agglomération de Sophia Antipolis, de Cannes Pays de Lérins et du Pays de Grasse ainsi que la communauté de communes des Alpes d’Azur, ce qui représente un bassin de vie de plus de 400 000 habitants.
L’objectif, défini dans le préambule des statuts, est « de renforcer la qualité des services publics et de rationaliser les moyens, pour réaliser des économies d’échelle pour une meilleure performance publique ». Trois piliers ont été retenus : l’efficacité, la sobriété (« coût zéro pour les agglomérations membres ») et l’équité.