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Emmanuel Macron reçoit le syndicaliste agricole Max Bauer à l’Elysée

Max Bauer, président de la Coordination Rurale du Var et membre de la grande famille de VAL’HOR, a rencontré Emmanuel Macron à l’Elysée, en présence de Catherine Muller, présidente de l’interprofession.

Une occasion exceptionnelle pour échanger avec le président de la République sur les sujets qui préoccupent les horticulteurs et les producteurs de sapins.

RECHERCHE PUBLIQUE ET PRIVÉE

Le syndicaliste varois raconte : « J’ai abordé longuement les graves problématiques des produits phytosanitaires en agriculture, entre les impasses techniques et les distorsions de concurrence. J’ai lui demandé un soutien pour la fleur coupée française en grande difficulté  ».

Poursuivant sa conversation avec Emmanuel Macron, Max Bauer a abordé d’autres sujets d’actualité : « J’ai évoqué, de nouveau et avec insistance comme l’année dernière, l’absence cruelle de recherches appliquées visant à substituer aux produits phytosanitaires actuels des substances efficaces et moins impactantes pour l’environnement. Sur cette question, la situation des horticulteurs s’aggrave. Des producteurs arrêtent des variétés de fleurs. Des exploitations ferment et le renouvellement de génération ne se fait pas. Non seulement, les agriculteurs font face à des impasses techniques mais les concurrences déloyales, à l’intérieur et à l’extérieur de l’Europe, se multiplient. J’ai répété au président de la République que la recherche publique et privée est la seule solution pour retrouver de la compétitivité. Il faut, dans un premier temps et rapidement, que les horticulteurs puissent utiliser les produits homologués pour le maraîchage en horticulture. Le président de la République, comme l’ont dit tous les ministres de l’agriculture successifs, m’a confirmé que cette idée était très intéressante. Il a rappelé la mise en place d’un groupe de travail sur l’horticulture. Il m’a aussi avoué être surpris par le temps que réclame la mise en place opérationnelle des solutions et s’est interrogé sur de possibles points de blocage ».

MAX BAUER INVITE LE PRÉSIDENT MACRON

Enfin, Max Bauer a invité le président à rencontrer des producteurs de fleurs coupées du Var lors de l’un de ses prochains séjours au Fort de Brégançon.

« Le président a accueilli cette demande avec un grand sourire et notre entretien s’est terminé par une bonne poignée de main  », raconte le président de la Coordination Rurale du Var.

De son côté, Frédéric Naudet, président de l’Association de Producteurs Français de Sapins Naturels (APFSN), a évoqué la question, qui surgit dans le débat public et les médias chaque année à l’approche des fêtes : «  Sapin en plastique ou sapin naturel ? Près de six millions de sapins de Noël naturels de culture sont vendus chaque année en France. Il est cultivé spécialement pour cela et ce n’est pas un défrichement. Pourquoi acheter un sapin en plastique fabriqué à l’autre bout du monde ? Majoritairement, le sapin en plastique est importé de Chine et n’est pas une solution durable. Selon l’ADEME, il faut une vingtaine d’années pour amortir son impact carbone ».

C’est aussi l’avis d’Emmanuel Macron : «  Il faut garder les traditions. Les fêtes de fin d’année sont très importantes pour nos concitoyens en ces périodes difficiles ».

Photo ©Palais de l’Elysée

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