L'essentiel de l'actualit

L’essentiel de l’actualité de ce vendredi 8 septembre

Abaya : un père en garde à vue après des menaces

Alors que le conseil d’État a validé hier l’interdiction du port de l’abaya à l’école, le père d’une lycéenne portant ce vêtement a été placé en garde à vue à Clermont-Ferrand, soupçonné d’avoir proféré des menaces de mort par téléphone envers le proviseur, la jeune fille s’étant vu refuser deux fois l’entrée de l’établissement. Le proviseur avait reçu le père en entretien en début de semaine.

Carburant : TotalEnergies appelé à plafonner

Puisqu’il ne serait « pas raisonnable » pour les comptes publics d’accorder une ristourne à la pompe, Bruno Le Maire demande à TotalEnergies – dont les bénéfices atteignent des sommets depuis le début de la guerre en Ukraine - de prolonger son plafonnement des prix à 1,99 euros maximum le litre. Patrick Pouyanné PDG de l’entreprise s’était engagé en début d’année de faire bénéficier les automobilistes d’un rabais de 20 centimes le litre, promesse qui ne lui a rien coûté jusqu’à présent…

Un nouveau « patron » pour Notre Dame de Paris

Trois semaines après le décès du général Jean-Louis Georgelin dans un accident de montagne, le président de la République a nommé le polytechnicien Philippe Jost, 63 ans, à la tête de l’Établissement public pour la restauration de la cathédrale Notre Dame de Paris. Bras droit du général Gorgelin au sein de l’Établissement public depuis quatre ans, le nouveau patron de la restauration connaît particulièrement bien le chantier qui doit être livré à la fin de l’année prochaine pour une réouverture au culte et aux visites.

Birmingham en faillite !

Deuxième ville du royaume, Birmingham, 1,1 million d’habitants, vient de se déclarer… en faillite. C’est le résultat d’années de politiques d’austérité menées par les gouvernements conservateurs et de l’inflation. Le conseil municipal s’est donc placé sous la protection de la « section 114 », les seules dépenses essentielles étant maintenues.. Le maire travailliste John Cotton a dénoncé la baisse des financements accordés par l’État, plaçant sa collectivité devant un « défi financier sans précédent  ». Il a estimé que 26 autres villes pourraient aussi se mettre en faillite dans les deux ans à venir. Le Premier ministre Rishi Sunak rétorque que Birmingham a bénéficié d’une hausse de 9% de ses financements cette année.

Royaume-Uni : portefeuille en berne

Il n’y a pas que les finances des collectivités britanniques qui sont en difficulté, celles des ménages aussi : le centre de réflexion « Resolution Foundation » estime que nos distingués voisins d’outre Manche ont connu ces derniers temps la pire chute de niveau de vie depuis « au moins les années 50 ». Les familles les plus modestes sont bien sûr les plus impactées et devraient encore enregistrer de nouvelles baisses de revenus, en raison de la hausse des impôts, de la fin d’aides au coût de la vie et de l’augmentation du coût du logement. Les Chambres britanniques de Commerce indiquent cependant que l’économie du Royaume-Uni reste sur la bonne trajectoire, mais le ruissellement n’atteint pas les citoyens de base...

Visuel de Une : Deuxième ville du Royaume-Uni, Birmingham, 1,1 million d’habitants, vient de se déclarer… en faillite. Illustration DR

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