Notre devoir, se souvenir

Notre devoir, se souvenir pour ne pas oublier !

C’est dans le magnifique lieu du cercle de la Fraternité, que la section locale de l’Union Fédérale des Anciens Combattants, l’une des associations les plus anciennes de la commune, a fêté son 50ème anniversaire.

50 ans passés au service du monde patriotique et de la Municipalité.

Le 11 juillet 1973, l’Amicale des mutilés, réformés, veuves, orphelins, anciens combattants et victimes de guerre est créée par Augustin Reghezza qui en devient le premier président.

« Son but est de resserrer les liens et les intérêts de ses membres. Elle s’adresse aux anciens combattants engagés dans les derniers conflits (Première et Seconde guerre mondiale, Indochine, Algérie). Malheureusement, peu d’archives subsistent de cette époque et plus de témoins directs non plus », a rappelé Stéphane Desval, le président de l’association.

Aujourd’hui, elle fait partie de l’une des nombreuses fédérations et groupements associés à l’Union Fédérale des Anciens Combattants forte de plus de 65 000 adhérents en France et en Outre-mer.

POPULATION VIEILLISSANTE

« A l’échelon communal, l’association regroupe le plus d’adhérents. Même si, depuis plusieurs années, elle perd de nombreuses personnes, qui pour la plupart ont rendu leur dernier souffle de vie. Notre population vieillie et la jeunesse combattante a du mal à répondre à l’appel du devoir de mémoire », a ajouté Stéphane Desval.

C’est pourquoi, à l’occasion de cet événement, il a lancé un appel à ceux qui souhaiteraient les rejoindre ou qui connaîtraient des personnes susceptibles de les rallier.

«  Le devoir de mémoire, voici bien l’essence même du monde patriotique dont nous faisons partie. Transmettre aux plus jeunes les valeurs républicaines des hommes et des femmes qui ont défendu notre pays et ses idéaux. Quel beau programme !

Communiquer, léguer, passer le témoin d’un monde, d’une époque, de valeurs, que certains voudraient enfouir à tout jamais, voire détruire, car trop souvent associés à des conflits militaires et désireux de faire table rase du passé afin, pensent-ils, d’aller de l’avant ! A ces gens, nous disons, regardez ce qui se passe actuellement sur notre vieux continent. La guerre tonne aux frontières de l’Europe car certains ont la nostalgie d’un régime éculé et s’arrangent bien de vouloir réécrire l’histoire  », a insisté le président de l’association.

Photo Alain BLANCHOT.

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